Ariane 5 doit lancer mardi deux satellites de télécommunications

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 05 août 2019 - 11:53
Image
Une fusée Ariane 5 décolle le 20 juin 2019 du Centre spatial guyanais à Kourou
Crédits
© jody amiet / AFP/Archives
Une fusée Ariane 5 décolle le 20 juin 2019 du Centre spatial guyanais à Kourou
© jody amiet / AFP/Archives

Une fusée Ariane 5 doit s'élancer mardi de Kourou, en Guyane française, pour mettre en orbite deux satellites de télécommunications, Intelsat 39 pour l'opérateur Intelsat et EDRS-C pour l'Agence spatiale européenne (ESA) et Airbus.

Il s'agira de la troisième mission de l'année pour le lanceur lourd européen. Et du septième tir de l'année organisé par la société Arianespace depuis le Centre spatial guyanais (CSG).

Le décollage d'Ariane 5 est prévu dans une fenêtre de lancement allant de 16H30 à 18H51, heure de Kourou (19H30 à 21H51 GMT). La durée de la mission, du décollage à la séparation des satellites, sera d'environ 33 minutes et 31 secondes.

Intelsat 39 sera le 61e satellite lancé par Arianespace pour Intelsat, depuis la première mission effectuée pour cet opérateur en 1983. Il remplacera un satellite Intelsat lancé par Arianespace en 2001. Sa masse au lancement est de 6.600 kg.

Avec une masse de 3.186 kg, le satellite EDRS-C est le deuxième noeud du réseau "SpaceDataHighway" ou "autoroute des données spatiales". EDRS-A, le premier relais du réseau, a été lancé en 2016.

Basé sur une technologie laser de pointe, ce réseau est en quelque sorte le premier réseau "fibre optique" de l'espace, avec un débit de 1,8 gigabit par seconde, souligne Arianespace. "Il contribuera à améliorer les services de surveillance environnementale et de sécurité, les capacités d'intervention en cas de catastrophe et la gestion des crises".

Une fois placé en orbite géostationnaire, EDRS-C pourra se connecter par laser, à une distance de 45.000 km, à des satellites d’observation en orbite basse, à des drones de renseignement ou à des avions de mission.

Le système SpaceDataHighway est un partenariat public-privé entre l'ESA et Airbus.

Ce tir sera le premier à Kourou depuis l'échec du vol de la fusée légère européenne Vega le 10 juillet.

Quelques minutes après le décollage, une anomalie était apparue sur Vega, "entraînant la fin prématurée de la mission et la destruction du lanceur", avait précisé le 12 juillet l'agence spatiale française Cnes.

"Conformément à sa mission de protection des personnes, des biens et de l'environnement, le Cnes a assuré le suivi du lanceur jusqu'à sa retombée et a envoyé l'ordre de destruction. Vega s’est abîmé à plus de 400 km des côtes", avait-elle indiqué.

La fusée transportait un satellite d'observation de la Terre pour les forces armées des Emirats arabes unis.

Une Commission d'enquête indépendante a été mise en place. Les investigations sont encore en cours.

Exploitée depuis 2012, Vega avait connu quatorze succès d'affilée avant ce premier échec.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
26/04 à 18:30
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.