Attentat de Magnanville : trois hommes de l'entourage du tueur et d'un complice présumé en garde à vue

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Par AFP - Paris
Publié le 25 juin 2019 - 14:16
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Un policier retire le portrait du policier Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Jessica Schneide
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© SYLVAIN THOMAS / AFP/Archives
Un policier tient le portrait de ses collègues tués à Magnanville le 13 juin 2016, lors d'un hommage à Pézenas (Hérault), le 20 juin 2016
© SYLVAIN THOMAS / AFP/Archives

Trois hommes ont été interpellés et placés en garde à vue mardi matin, dans l'enquête sur l'assassinat par un jihadiste d'un commissaire adjoint et de sa compagne en 2016 à Magnanville (Yvelines), a-t-on appris de source judiciaire.

Ces trois suspects, âgés de 32, 34 et 36 ans, appartiennent à l'entourage du tueur Larossi Abballa et de l'homme soupçonné d'avoir été un complice, Mohamed Aberouz. Ils résident eux aussi dans les Yvelines, a précisé cette source, confirmant une information du Parisien.

Ce coup de filet s'inscrit dans les recherches des enquêteurs qui tentent depuis trois ans de déterminer comment Larossi Abballa a choisi ses victimes et localisé leur adresse.

Le 13 juin 2016, ce jeune homme de 25 ans avait assassiné le couple à son domicile, à coups de couteau, sous les yeux de son fils de 3 ans. Il avait ensuite été abattu par les forces de l'ordre après avoir revendiqué son acte au nom du groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Trois suspects sont déjà mis en examen.

Condamnés en 2013 aux côtés d'Abballa dans une filière afghano-pakistanaise de recrutement au jihad, Charaf Din Aberouz et Saad Rajraji sont soupçonnés d'avoir pu lui apporter un soutien logistique. Mais les enquêteurs n'ont pas retenu leur complicité directe dans l'attaque et ils ont été relâchés sous contrôle judiciaire.

En revanche, ils pensent avoir identifié un possible "deuxième homme": Mohamed Aberouz, 24 ans. Ce frère cadet de Charaf Din Aberouz, dont l'ADN a été trouvé sur les lieux du crime, a été mis en examen pour "complicité d'assassinats terroristes" en décembre 2017 et incarcéré.

L'an passé, six personnes, dont une policière, avaient été placées en garde à vue dans le cadre des investigations sur la possible fuite ayant conduit à la localisation des victimes par le tueur. Toutes avaient été relâchées, sans faire l'objet de poursuites.

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