Légère diminution du nombre de détenus au 1er août

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Par AFP - Paris
Publié le 29 août 2018 - 20:55
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Un surveillant de prison à Fresnes, le 20 septembre 2016
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© PATRICK KOVARIK / AFP/Archives
Le nombre de prisonniers a légèrement diminué au 1er août par rapport au mois précédent, avec 70.519 personnes incarcérées dans les prisons françaises qui souffrent d'une surpopulation chronique, selon les chiffres de l'administration pénitentiaire.
© PATRICK KOVARIK / AFP/Archives

Le nombre de prisonniers a légèrement diminué au 1er août par rapport au mois précédent, avec 70.519 personnes incarcérées dans les prisons françaises qui souffrent d'une surpopulation chronique, selon les chiffres de l'administration pénitentiaire publiés jeudi.

Si ce chiffre est en légère baisse par rapport au 1er juillet, où il y avait 70.710 personnes incarcérées, il est en hausse de 2% par rapport au 1er août 2017 (69.126 détenus).

"Il y a toujours une baisse en période estivale, mais celle-ci est moins importante que l'année dernière", a indiqué la direction de l'administration pénitentiaire (DAP) à l'AFP. L'activité judiciaire étant traditionnellement plus faible en juillet et août, il y a moins d'entrées en détention.

Parmi ces détenus, 20.336 sont des prévenus, en attente de jugement.

Les prisons françaises comptent 59.870 places. Sur un total de 188 établissements pénitentiaires, 46 sont en situation de sur-occupation supérieure à 150%.

A la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis), le taux est de 183,9%. A celle de Nîmes, où un surveillant a été grièvement blessé par un détenu muni d'un couteau début août, on compte 398 détenus pour 200 places, soit 199% de sur-occupation.

Cette sur-occupation touche également des prisons de petite taille, comme celle de Montbéliard, où il y a 74 détenus pour 41 places. En juillet, le directeur de cet établissement a écrit aux magistrats de la juridiction pour les alerter: "Nous avons dix matelas au sol et notre stock de matelas devient inexistant, ce qui signifie que je serai contraint de faire dormir des personnes détenues par terre, sans matelas", écrivait le chef d'établissement dans ce mail, dont l'AFP a obtenu copie.

"Nous avons atteint un seuil critique qui ne permet plus de garantir la sécurité et l’accompagnement efficient et efficace des personnes que la justice nous a confiées", ajoutait ce directeur, qui demandait aux magistrats "de prendre en considération" cette situation.

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