Lubrizol : des premiers résultats "très rassurants" sur les niveaux de dioxines

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 06 octobre 2019 - 22:26
Mis à jour le 07 octobre 2019 - 11:22
Image
La ministre de la Santé Agnès Buzyn le 27 septembre 2019 lors d'une conférence de presse sur le site de l'usine Lubrizol au Petit-Quevilly près de Rouen
Crédits
© LOU BENOIST / AFP/Archives
La ministre de la Santé Agnès Buzyn le 27 septembre 2019 à l'unité de sécurité de Lubrizol, à Petit-Quevilly près de Rouen
© LOU BENOIST / AFP/Archives

Les premières analyses sur une éventuelle contamination des produits alimentaires par des dioxines dans la zone touchée par l'incendie de l'usine chimique Lubrizol à Rouen sont "très rassurants", a affirmé dimanche la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

"Nous avons les premiers résultats qui sont très rassurants sur la dioxine sur les fourrages, les légumes, les fruits et dans le lait", a déclaré la ministre sur LCI.

"Mais nous attendons des prélèvements complémentaires pour vérifier (...) qu'après une semaine d'accumulation les prélèvements restent toujours en dessous des seuils reconnus comme ceux de l'environnement normal, et si c'est le cas, nous pourrons lever toutes les restrictions sur l'alimentation dans la zone qui a été touchée par les fumées et les retombées des fumées de l'incendie", a-t-elle ajouté.

Après le sinistre survenu dans un entrepôt de cette usine produisant des lubrifiants pour automobile, le 26 septembre, la récolte des fruits et légumes a été interdite dans une centaine de communes en Normandie et dans les Hauts-de-France.

Agnès Buzyn a par ailleurs déclaré que tout risque lié à l'amiante était écarté en dehors du site industriel et que les hydrocarbures n'étaient présents qu'à l'état de "traces" dans les prélèvements réalisés, mais "rien de plus" que la pollution normale à Rouen.

La ministre a également confirmé que l'entreprise voisine du site de Lubrizol, Normandie Logistique, elle aussi partiellement incendiée, n'avait toujours pas précisé quels produits avaient brûlé parmi les 9.050 tonnes stockées avant le sinistre.

"Ca n'est pas un site Seveso classé haut, a-t-elle dit, pour autant nous avons besoin de connaître exactement le type de produits qui a été concerné par l'incendie" pour savoir si des "prélèvements supplémentaires" doivent être faits.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
26/04 à 18:30
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.