Parcoursup : plus de la moitié des candidats ont reçu au moins une proposition
Environ 436.000 candidats inscrits sur la plateforme d'accès à l'enseignement supérieur Parcoursup, soit plus de la moitié des lycéens de Terminale et étudiants en réorientation inscrits, ont reçu au moins une proposition depuis mardi soir, a indiqué mercredi le ministère de l'Enseignement supérieur.
Mais 29.000 candidats n'ont reçu que des "non" à leurs voeux. Ils n'avaient donc postulé qu'à des filières sélectives (prépas, BTS, DUT, double-licences...). Ils ont tous reçu un mail leur expliquant comment saisir la commission du rectorat, chargée de leur trouver une place qui corresponde à une formation au plus près de leurs souhaits, a précisé le ministère à plusieurs journalistes.
Parcoursup, qui a remplacé cette année le très critiqué système APB, a donné ses premières réponses mardi à 18H00 et la plateforme est actualisée chaque matin pour prendre en compte les évolutions des listes d'attente.
Le ministère s'attend à quelque 350.000 propositions supplémentaires au cours des dix prochains jours, a-t-il ajouté.
Lundi soir à 18H00, démarrage de la phase d'admission en études supérieures, Parcoursup avait délivré 419.000 réponses positives. Certains candidats ont d'ores et déjà accepté la proposition qui leur a été faite. Ils ont donc renoncé à une autre éventuelle proposition positive et à leurs voeux en attente, remettant ainsi autmatiquement dans le système des places.
Mercredi matin, le nombre de réponses positives était ainsi passé à 436.000.
Parcoursup rassemble les voeux de quelque 810.000 jeunes et regroupe environ 80% des formations post-bac proposées en France, qu'elles soient sélectives (prépa, BTS, DUT, double-licences etc.) ou non-sélectives (licences générales).
Cette année, pour la première fois, les dossiers de tous les candidats ont fait l'objet d'un classement par les universités, y compris pour les filières non-sélectives. Une mesure dénoncée comme une "sélection" à l'entrée à la fac, selon les opposants à cette procédure qui a fait l'objet d'une loi au printemps.
La contestation à un classement des dossiers a provoqué manifestations et blocages d'universités.
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