Sargasses : "L'Etat doit reconnaître que c'est une catastrophe naturelle", estime Bayrou
Le président du MoDem François Bayrou a souhaité que l’Etat reconnaisse l’état de catastrophe naturelle suite à l’échouage massif des sargasses sur les côtes de la Martinique.
"Il faut que l’Etat accepte de considérer que c’est une catastrophe naturelle", a-t-il déclaré vendredi soir en clôture du colloque Europe-Caraïbes sur les régions ultrapériphériques organisé par le parti démocrate européen (EPD/EDP) à Schoelcher.
"Si ce n’est pas une catastrophe naturelle, qu’est-ce qui en est une ?", a-t-il lancé à propos des réticences possibles des compagnies d'assurances sur ce dossier.
"Je m’engage, a ajouté François Bayrou, à défendre cette nécessité et cette urgence que cela soit effectivement accepté comme ce que c’est, c’est-à-dire une catastrophe naturelle qui doit entraîner des mécanismes d’assurance et la solidarité".
La ministre des Outre-mer Annick Girardin a annoncé il y a une dizaine de jours le déblocage de 1,7 million d’euros pour aider les communes de Guadeloupe, Martinique et Guyane à ramasser les sargasses.
Ces algues brunes, en s’amoncelant et en séchant, dégagent de l’hydrogène sulfuré qui entraîne des problèmes de santé pour la population, de mortalité sur la faune marine (poissons, tortues…) et des dégradations sur le mobilier et l’habitat à proximité.
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