Sidaction : 4,4 millions d'euros récoltés, en hausse par rapport à 2017

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 26 mars 2018 - 01:42
Image
La nouvelle présidente du Sidaction, le prix Nobel Françoise Barré-Sinoussi, le 16 novembre 2017
Crédits
© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives
L'édition 2018 du Sidaction, événement caritatif annuel relayé à la radio et la télévision, s'est achevée dimanche soir sur un bilan de 4,4 millions d'euros de promesses de dons, en hausse par rapport à l'an dernier, ont annoncé les organisateurs.
© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives

L'édition 2018 du Sidaction, événement caritatif annuel relayé à la radio et la télévision, s'est achevée dimanche soir sur un bilan de 4,4 millions d'euros de promesses de dons, en hausse par rapport à l'an dernier, ont annoncé les organisateurs.

"Nous sommes soulagés de voir que les donateurs sont encore mobilisés, malgré les craintes de banalisation de l'épidémie", a déclaré à l'AFP la directrice générale de l'association Sidaction, Florence Thune. Les promesses de dons se montaient à 4,07 millions d'euros l'an passé.

Cette édition, qui avait débuté vendredi, "a été marquée par un don exceptionnel d'un grand donateur", a indiqué dans un communiqué l'association, qui n'en a pas précisé le montant.

Le numéro de téléphone via lequel on peut faire un don, le 110, restera ouvert jusqu'au 14 avril.

Les fonds seront "reversés à des programmes de recherche et de soins et à des programmes associatifs de prise en charge et d'aide aux malades, en France et à l'international".

L'association a été co-fondée en 1994 par Pierre Bergé et Line Renaud, qui est toujours vice-présidente.

Cette édition était la première à se dérouler sans Pierre Bergé, décédé en septembre et remplacé à la présidence par Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine en 2008 avec Luc Montagnier pour la découverte du virus du sida en 1983.

"Nous sommes d'autant plus émus et touchés de voir que ce combat est toujours dans le coeur des Français", a commenté Florence Thune.

Avant le début du Sidaction, l'association s'était alarmée de la progression ces dernières années des "idées fausses" sur le sida.

Elle a publié mercredi un sondage selon lequel 21% des 15-24 ans pensent à tort que le virus peut se transmettre en embrassant un séropositif, soit 6% de plus qu'en 2015.

"Il y a eu un balancier, il y a eu une génération nourrie de la peur du sida dans les années 80, quand le sida est apparu, avec une angoisse autour de la sexualité et ça a été très dur pour cette jeunesse", a commenté la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dimanche à la mi-journée sur France Inter et franceinfo.

"Puis, quand les nouveaux traitements sont arrivés, je pense qu'on a relâché la pression de l'information, le balancier a été trop loin: il n'y a pas suffisamment d'éducation aujourd'hui sur ce qu'est le sida", a-t-elle ajouté.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
26/04 à 18:30
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.