Le départ du gouvernement de Laura Flessel lié à "sa situation fiscale"
La démission mardi de la ministre des Sports Laura Flessel est liée à sa "situation fiscale", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, confirmant des informations de presse.
L'ancienne championne olympique d'escrime, qui a démissionné dans la matinée en invoquant "des raisons personnelles", "a décidé de partir pour des raisons liées à sa situation fiscale", a indiqué cette source.
"Elle n’a fait aucune erreur. Ce n’est pas la cause de son départ", a de son côté affirmé l'entourage de l'ex-ministre à l’AFP, précisant que le litige concerne "sa société de droits à l’image dont son mari était gérant".
Selon Mediapart, le fisc a récemment saisi la Commission des infractions fiscales (CIF) après avoir découvert des manquements déclaratifs de la ministre concernant cette société exploitant le droit à l'image de l'ancienne championne.
Cette société, Flessel and co, a fait l'objet d'une "dissolution anticipée" le 30 septembre 2017. D'après le procès verbal de dissolution, dont l'AFP a eu connaissance, Laura Flessel y apparaissait propriétaire de 875 parts sur 1000, son mari, Denis Colovic, de 125 parts.
Sollicitée par l'AFP, l'administration fiscale a répondu que, "soumise au secret professionnel et fiscal, (elle ne pouvait pas) s'exprimer sur des dossiers particuliers ou en cours sans contrevenir à la loi".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.