Philippe sur le terrain pour l'entrée en vigueur des nouvelles mesures
A la veille du premier Conseil des ministres de l'année, Edouard Philippe s'est rendu jeudi dans le Val d'Oise pour vérifier l'application des mesures économiques et sociales entrées en vigueur le 1er janvier.
"C'est important de concevoir des dispositions nouvelles et de les faire voter, mais c'est peut-être plus important de venir voir comment elles s'appliquent" et d'avoir "le ressenti des Français au moment où elles entrent en application", a expliqué le Premier ministre à Viarmes, petite ville située à une trentaine de kilomètres de Paris. "C'est l'art de l'exécution", selon lui.
Il a notamment discuté de la défiscalisation des heures supplémentaires avec des commerçants et des chefs d'entreprises. "Une aubaine", a salué un pharmacien de Viarmes, qui lui a proposé "une boîte de Doliprane pour l'année à venir". "Si vous voulez", a répondu en riant Edouard Philippe.
Auparavant, il avait évoqué les dispositifs en faveur de la création de PME, dont l'année blanche de cotisations sociales, en visitant une entreprise de désenfumage naturel, Madison, à Saint-Ouen-l'Aumône.
Ce déplacement n'a pas été perturbé par le mouvement des "gilets jaunes": seul l'un d'eux se trouvait parmi la centaine de badauds présents à Viarmes, selon une journaliste de l'AFP.
Edouard Philippe a refusé de commenter la polémique créée par l'interpellation mercredi soir d'Eric Drouet, figure médiatique du mouvement, qui est ressorti libre jeudi après-midi d'un commissariat de Paris.
"En aucune façon", a-t-il répondu à une question d'un journaliste sur les critiques d'opposants sur l'existence d'une "police politique". "Je n'ai pas de commentaire particulier à faire sur le fonctionnement de la police et de la justice, auxquelles j'apporte toujours tout mon soutien", a-t-il ajouté.
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