Des Argentines pro-avortement interpellent les parlementaires
Des milliers d'Argentines ont manifesté lundi devant le congrès pour exiger la légalisation de l'avortement, alertant sur les risques pour les femmes qui optent pour une IVG pratiquée dans la clandestinité.
"Les parlementaires doivent modifier la législation de manière urgente. Il y a 500.000 avortements clandestins par an et plus de 60.000 entraînent des complications", a dénoncé Martha Rosenberg, une cheffe de file du mouvement pro-avortement argentin.
"Le projet de loi sur l'avortement est retardé au parlement depuis 12 ans, dit-elle. Combien de femmes doivent encore mourir ou souffrir des séquelles d'IVG clandestines?"
Durant la présidence de Cristina Kirchner (2007-2015), l'Argentine s'est placée à l'avant-garde pour le mariage homosexuel, le droit des travestis et transsexuels, mais l'ex-présidente s'est toujours opposée à la légalisation de l'avortement, sous la pression de l'Eglise.
En Argentine, l'IVG n'est légale qu'en cas de viol ou de risque pour la vie de la mère.
Les avortement illégaux se déroulent généralement dans des conditions sanitaires déplorables, ou, pour les plus riches, en toute discrétion dans des hôpitaux privés.
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