Olivier Besancenot : dans un clip de rap, il s'en prend aux candidats à la présidentielle (vidéo)
Olivier Besancenot a fait entendre sa voix d'une drôle de façon. Pour la deuxième fois en quelques années, l'ancien candidat à la présidentielle de 2012 a fait une apparition dans un clip de rap, une vidéo dans laquelle il tente de faire passer un message. Ce titre, baptisé 2017 et écrit par l'artiste Ous-D-Ous, s'oppose aux hommes et femmes politiques. Le rappeur y évoque clairement son aversion pour les candidats à la présidentielle et exprime son envie de voir les choses évoluer. "2017, on prend les mêmes et on recommence. 2017, politiciens dans l'opulence. 2017, on fera entendre nos voix. Le pouvoir au peuple, il sera temps de virer ces rois", chante-t-il notamment au moment du refrain avant de reprendre l'un des couplets de sa chanson.
Et c'est vers la fin de la musique que l'ex porte-parole du NPA, qui n'a jamais quitté le terrain des luttes sociales, prend le relai débitant son texte assis sur un muret. "2017, on prend les mêmes et on recommence. Ecoute-les parler, tu verras le visage de la finance. Il est grand temps qu'on prenne nos propres affaires en mains, qu'on ne se laisse plus représenter par ces politiciens, qui parlent en notre nom alors qu'ils ne connaissent pas nos vies", clame-t-il tout en s'en prenant à certains des candidats qui promettent à chaque élection monts et merveilles: "Leurs promesses sont bidons et l'atmosphère devient pourrie. Ils ne doutent de rien, pourtant rien ne se passera comme prévu, car le système nous saigne pour des repus et corrompus. C'est pas vraiment de chef ou de leader dont on est orphelins, simplement de la conscience qu'on peut écrire notre destin".
Ce n'est pas la première fois qu'Olivier Besancenot s'affiche dans un clip de rap. En 2012, à la même période, il avait fait une apparition dans le clip de Mokless On s'habitue à tout. Il y dénonçait les dérives de la société française et appelait les Français à se réveiller et à ne pas se résigner. "Mais comment on peut s’habituer à tout? On s’habitue aux licenciements, aux suicides au travail, on s’habitue aux sans-logis, aux bonus des traders, on s’habitue à la police dans les écoles, qui traquent les enfants sans papier, on s’habitue au racisme, à la haine, à la guerre, on s’habitue à tout", chantait-il dans cette chanson.
(Voir ci-dessous le clip de la chanson):
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.