Admissions post-bac : plongée dans l'APB dès mercredi pour les futurs étudiants

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 18 janvier 2016 - 13:16
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Des candidats au bac.
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Le logiciel APB est "une usine à gaz", dit en souriant l'informaticien qui le pilote.
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Le bac n'est pas encore passé qu'il faut déjà penser à "l'après". Et, pour les élèves qui souhaitent poursuivre des études supérieures, cela passe par un incontournable: le site internet Admissions post-bac, qui ouvre mercredi.

Quelque 800.000 élèves de terminale, s'ils désirent entamer des études supérieures, vont pouvoir exprimer leurs voeux sur le désormais célèbre logiciel APB, à partir de mercredi 20: une procédure génératrice d'angoisse pour les familles mais pas insurmontable.

La procédure Admission post-bac (APB), créée en 2003 et généralisée sur tout le territoire depuis sept ans, est ouverte à toutes les filières (bacs généraux, techniques, professionnels) via le site internet dédié. S'y inscrivent les futurs étudiants et ceux qui souhaitent se réorienter. En 2016, APB comporte quelques nouveautés.

Le candidat ne peut plus exprimer que 24 voeux, contre 36 l'an dernier, dont 12 par grande famille de formation (BTS, formation d'ingénieur, école d'architecture, etc.)

Pour l'inscription en droit, première année de médecine (Paces), psychologie ou sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), quatre orientations très demandées, le postulant effectuera un "voeu groupé" et devra classer par ordre de préférence toutes les facultés de son académie.

Ainsi, en Ile-de-France (considérée comme une seule académie), le lycéen intéressé par le droit classera les douze facs de droit de cette région, sans exception. Ces 12 inscriptions ne comptent que pour un voeu, sur les 24 dont dispose le candidat.

S'il place cette filière en premier voeu, il a donc de très grandes chances d'être accepté dans une des facs, y compris dans un établissement où il n'a pas forcément envie d'aller. Impossible de glisser dans son classement une fac d'éco par exemple, avant les deux facs de droit qui le tentent le moins.

Parmi les voeux émis par le candidat doit impérativement figurer une licence disponible dans son académie, qui ne soit ni sélective (sur dossier) ni à capacité limitée (avec risque de tirage au sort pour choisir les admis). Sur l'écran APB, ce type de licence est signalé par une pastille verte.

Il n'est bien évidemment pas obligatoire de la placer en premier choix. Cette exigence est valable pour les seuls candidats des terminales générales (S, ES, L).

L'objectif est de réduire le nombre de postulants dits en "déshérence", à savoir sans affectation à l'issue de la procédure complémentaire, qui s'achève mi-septembre (plus de 7.000 jeunes en août 2015 selon les syndicats étudiants, environ 300 en septembre selon Bernard Koehret, chargé du logiciel APB).

APB propose plus de 12.000 formations: écoles publiques ou privées, à condition que l'école et son diplôme soient reconnus par l'Etat, universités, prépas, BTS, IUT...

Mais attention, toutes les formations ne sont pas sur APB. Ainsi, des écoles de commerce post-bac, les instituts d'études politiques de Paris ou de province (IEP), plusieurs écoles d'art (les Beaux-Arts, les Arts déco, les Gobelins, etc.) ou encore la fac Paris-Dauphine n'y figurent pas.

Il est cependant conseillé aux postulants à ces écoles de s'inscrire sur APB pour y entrer d'autres choix, afin de ne pas se retrouver sur le carreau si leur dossier est refusé ailleurs.

Tous les ans, "la grande angoisse, c'est le bug" informatique, déclare Bernard Koehret, qui pilote le logiciel installé à l'Institut national polytechnique de Toulouse, avec une équipe de sept informaticiens. "C'est une usine à gaz", lance en souriant l'ancien chercheur chimiste.

Faire en sorte que le jeune dispose d'un maximum d'informations susceptibles de le guider dans ses choix est l'autre volet du toilettage d'APB. Le logiciel donnera les taux de réussite en première année en fonction du profil du candidat (type de bac par exemple), les débouchés, les rémunérations...

Les enseignants auront également accès aux voeux émis par leurs élèves, afin qu'ils puissent mieux les accompagner et réagir si par exemple le jeune n'a fait aucun voeu, ou si, mal informé, il opte pour des formations qui ne correspondent pas au métier envisagé.

 

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