Amour et réseaux sociaux : faut-il laisser Facebook s'immiscer ?
Faut-il oui ou non demander une nouvelle rencontre comme "ami(e)" sur Facebook? L'immersion des réseaux sociaux dans le jeu de la séduction pose des problèmes cornéliens inédits, révèle un sondage Kantar TNS pour le site de rencontres pour célibataires Meetic, à paraître jeudi.
Facebook a pris une place centrale dans cette nouvelle grammaire amoureuse : 72% des célibataires européens (et 69% des célibataires français) sont inscrits sur le réseau social, souligne cette enquête menée fin 2015 auprès de 9.200 célibataires de 18 à 65 ans dans 7 pays d'Europe, dont 1.500 Français. Ils sont moins présents sur les autres réseaux, comme WhatsApp (47%), Twitter (26%) et Instagram (19%).
Première incertitude, l'invitation à devenir "ami" : un célibataire européen (et Français) sur cinq (22%) n’hésite pas à ajouter leur nouveau "date" sur Facebook juste après le premier rendez-vous, mais 46% des célibataires Français préfèrent attendre une ou deux semaines, dont 30% patienteront même au moins un mois.
Un quart des célibataires français ne fera jamais d'invitation sur le site ou n’acceptera jamais de demande, une réserve que les moins de 35 ans ne sont que 15% à partager.
En cas de suivi, l'étape suivante, qui consiste à officialiser sa relation en postant des photos en couple, est encore plus délicate : 40% des Français attendent au moins un mois pour publier de tels bans numériques, alors que 50% ne le feront jamais. Même réticence sur un changement de statut pour s'afficher "en couple" sur son profil : un tiers des Français attendront plusieurs mois et la moitié ne le fera jamais.
Mieux vaut de toutes façons rester courtois en ligne : 40% des célibataires européens (et 45% chez les Français) aimeraient que leur nouvelle relation "like" ou commente leurs publications, et encore plus les Italiens (50%) et les Espagnols (48%).
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