À Arras, les funérailles de Dominique Bernard font pleuvoir hommages et honneurs

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France-Soir, avec AFP
Publié le 19 octobre 2023 - 15:05
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Cérémonie funérailles Dominique Bernard
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SAMEER AL-DOUMY / AFP
Des centaines de personnes ont assisté aux funérailles de Dominique Bernard, à Arras, le 19 octobre 2023.
SAMEER AL-DOUMY / AFP

Devant plus d'un millier de personnes, au cœur de la cathédrale d'Arras, les funérailles de Dominique Bernard se sont tenues ce jeudi 19 octobre. Lui qui "n'aimait pas la foule et les honneurs", a été honoré par Emmanuel et Brigitte Macron, ainsi que par Gabriel Attal, après avoir été fait chevalier de la Légion d'honneur.

Le 13 octobre dernier, le professeur d'histoire-géographie a été assassiné par un ancien élève de son collège-lycée d'Arras lors d'un attentat jihadiste. L'événement, qui n'est pas sans rappeler le meurtre de Samuel Paty, a bouleversé la France une fois de plus. Le pays s'est aussitôt mis en état d'alerte.

Aujourd'hui, alors que la ville d'Arras était paralysée par un gigantesque dispositif policier, les hommages se sont succédé : "Nous sommes désemparés, mais ensemble. Nous sommes là, abasourdis, mais refusant de nous laisser écraser", a lancé l'évêque d'Arras Mgr Olivier Leborgne, en président de cérémonie.

"Sensible et discret, il n'aimait pas le bruit et la fureur du monde. Il aimait profondément ses filles, sa mère et sa soeur. Nous nous aimions", a déclaré son épouse Isabelle, elle aussi enseignante.

"Ta silhouette, je la vois dans la salle des profs, je vois ta chemise, toujours, le gobelet que tu tiens, ton sourire malicieux parce que tu as un truc marrant à dire", a poursuivi une collègue, Aurélie.

"M. Bernard était gentil, passionné, il aimait nous faire découvrir la littérature, il avait toujours des petites choses en plus à nous dire sur les auteurs qu'il nous présentait", a témoigné Maxime, un de ses anciens élèves.

La cérémonie était retransmise sur un écran géant installé sur la place de la mairie, devant lequel se tenaient plusieurs centaines de personnes.

Dans un entretien mercredi à l'hebdomadaire chrétien La Vie, la mère et la sœur de l'enseignant, issu d'une famille catholique pratiquante, disent espérer qu'il "soit le dernier" professeur assassiné et que ce drame soit "un électrochoc" pour "que la France reste une terre d'accueil".

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