Attaque de militaires à Levallois : Florian Philippot explique qu'avec le FN au pouvoir ce ne serait pas arrivé
BOULE DE CRISTAL - Florian Philippot était l'invité de la matinale d'Europe 1 ce jeudi 8. Le vice-président du Front national a notamment réagi suite à l'attaque perpétrée contre des militaires de l'opération Sentinelle, mercredi 9 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), estimant notamment que "les profils (des suspects) sont toujours les mêmes". Il a également souligné que le responsable présumé de l'attaque, Hamou Benlatrèche, a été un "clandestin" ayant ensuite été régularisé. Il a donc demandé que "la régularisation soit supprimée du droit français".
"Il faut s'interroger sur le laxisme du pouvoir" d'Emmanuel Macron, a ainsi fustigé Florian Philippot, estimant que cela "entraîne toujours le chaos". Preuve en est, selon lui, des profils "toujours" similaires des terroristes qui passent à l'action en France. Celui d'Hamou Benlatrèche, qui n'était ni fiché S ni connu pour une quelconque radicalisation, diffère pourtant sensiblement d'un certain nombre des autres hommes ou femmes étant déjà passés à l'action ou ayant été arrêtés avant à l'image d'Adam D., Français de 31 ans ayant attaqué des gendarmes sur les Champs-Elysées le 19 juin.
Ce qui n'empêche pas Florian Philippot d'avancer que l'Etat aurait fait "une série de capitulations au quotidien" face au "fondamentalisme islamiste". La solution? "De notre point de vue la régularisation doit être supprimée, quand un homme ou une femme est en situation clandestine irrégulière en France, il doit être reconduit à la frontière, une frontière qui sera de nouveau existante puisque nous n'avons plus, aujourd'hui, de frontière nationale".
Le numéro deux du FN a également rejoint le chœur des détracteurs du dispositif Sentinelle qui "pèse" sur les troupes. "On pourrait imaginer que ce soit une mission de la police ou de la gendarmerie, le problème c'est qu'en France vous avez une police à l'os, une gendarmerie à l'os et une armée à l'os", a-t-il estimé, demandant "d'annuler l'annulation" des 850 millions d'euros de crédits aux armées décidée par Emmanuel Macron.
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