Emmanuel Macron : "on ne crée pas d'emploi sans investissement"

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VL
Publié le 09 avril 2015 - 10:27
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Emmanuel Macron, au micro de RTL, jeudi 11 décembre.
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©Capture d'écran RTL
"Si on créé un nouveau contrat (de travail), j'ai peur qu'on complique les choses", dit Emmanuel Macron
©Capture d'écran RTL
Emmanuel Macron était ce jeudi l'invité de RTL. Le ministre de l'Economie a défendu le soutien aux entreprises qui investissent, annoncé par Manuel Valls, ainsi qu'une meilleure flexibilité des contrats de travail.

Les avantages fiscaux pour les entreprises qui investiront rapidement

"Ces mesures doivent aider à déclencher les investissements productifs pour leurs entreprises, leurs usines, pour monter en gamme, se développer à l'étranger".

"Cette année nous avons une nouvelle donne favorable pour partie due à nos réformes et pour partie due au contexte mondial. (…) Il faut continuer ces réformes en profondeur, moderniser notre économie, notre marché du travail, ouvrir, déverrouiller et avoir des mesures conjoncturelles".

 

Un impact sur la création d'emplois

"Bien entendu ça créera des emplois. Ces investissements d'aujourd'hui sont nos emplois de demain. Plus on aidera nos entreprises à repartir à l'attaque, plus il y aura d'emplois. On ne crée pas d'emploi sans investissement".

 

Le "tournant" du chômage en 2015 évoqué par François Rebsamen

"Ma fonction n'est pas de donner des pronostiques mais de tout faire pour que ça reparte. Je pense que ces mesures contribueront à ce que notre activité reparte plus vite et vont contribuer à faire baisser le chômage".

 

Manuel Valls reproche aux entreprises de ne pas jouer le jeu du pacte de responsabilité

"Les partenaires sociaux s'étaient engagés à faire mieux. Aujourd'hui ces négociations sont encore insuffisantes du fait des partenaires sociaux et du Medef (qui sont) les représentants des chefs d'entreprises mais pas les chefs d'entreprises eux-mêmes".

 

Créer un nouveau contrat de travail?

"Si on créé un nouveau contrat, j'ai peur qu'on complique les choses".

"Le but c'est d'aller vers la +flexisécurité+. Ça veut dire qu'il faut pour les chefs d'entreprises plus de visibilité, de capacité à s'adapter et reconnaître un droit à l'erreur économique. Ça veut dire que si vous embauchez quelqu'un et que ça se passe moins bien ensuite, vous puissiez vous adapter".

"Les petits entrepreneurs ont la crainte des prud'hommes. En cas de désaccord il faut que ça aille plus vite".

"Si ça va moins bien, il faut donner à l'entreprise la possibilité de négocier avec salarié, c'est l'accord de maintien créé en 2013. On peut lui donner plus de flexibilité".

"Pour les partons de TPE, il faut sans doute simplifier les choses, ce n'est pas forcément créer un autre contrat de travail".

"A coté il faut créer plus de sécurité pour les salariés, on reconnaît la portabilité de leur droit. Il faut bien former les salariés, c'est l'ambition de la formation professionnelle".

 

Le gel des tarifs autoroutiers en 2015

"En 2015 la négociation se termine, l'objectif est bien le gel des tarifs. Tant que ce n'est pas signé… Je suis quelqu'un de prudent, mais dans les prochaines heures ce sera signé. Le but des négociations est que la hausse ne soit pas répercutée en 2016".

 

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