Florian Philippot : "Il faut que ces magazines qui veulent faire du fric sur le dos des gens soient dissuadés de le faire"

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AS
Publié le 29 décembre 2014 - 09:52
Mis à jour le 30 décembre 2014 - 09:47
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Florian Philippot sur Europe 1 lundi 29 décembre.
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©Capture d'écran Europe 1
Florian Philippot sur Europe 1 lundi 29 décembre.
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Florian Philippot était l'invité d'Europe 1 ce lundi 29. Le vice-président du Front national est revenu sur l'année 2014 de François Hollande, les perspectives du FN pour la nouvelle année et la condamnation du magasine "Closer" pour ses photos volées le représentant accompagné d'un homme.

Les vœux de François Hollande mercredi 31

"Malheureusement je n'attends rien de ces vœux. On est dans un quinquennat à jeter aux oubliettes de l'Histoire et les Français l'ont compris".

"Les Français en ont marre de ces rois fainéants qui obéissent aux injonctions de Berlin et de Washington".

"Il n'y aura pas de perspectives (...)".

"Avais-je tort l'an dernier quand je disais qu'il n'y avait rien à attendre de cette année? Non".

"Les vrais grands débats sur la liberté de la France, de réindustrialiser la France, de retrouver des frontières... qui pose tous ces grands débats? C'est le Front national".

 

L'évocation du FN par François Hollande

"François Hollande ne peut pas s'empêcher de parler du FN dans ses interventions. Nicolas Sarkozy, à l'occasion de son retour raté, a fait la même chose".

"Ca démontre qu'on est la 1re force d'opposition. Nous avons changé de statut. Le FN apparaît comme un grand parti de gouvernement. Nous incarnons la seule alternative".

"Aux régionales, UMP et PS ont déjà proposé de faire des listes communes".

 

L'absence de vœux de Noël du président de la République

"Je ne comprends pas pourquoi il ne le fait pas. C'est dans la culture française, Noël est une fête religieuse et culturelle aujourd'hui. Ca réunit les familles".

 

La solidarité pendant les fêtes

"Des gens qui souffrent du froid dans la rue, il y en a beaucoup. Il y a un problème d'hébergement d'urgence. En France les migrants en attente de traitement de leurs dossiers sont hébergés".

"Il faut mettre fin à ces incitations à l'immigration collective. Car on appelle de nouveaux migrants à rejoindre la France et on créé des drames humains et sociaux".

"Mettons fin à la directive de 2003 qui oblige de loger les demandeurs d'asile". (…)

"Sur l'histoire des bancs à Angoulême, la classe politique s'est indignée mais elle est complice de cette politique effroyable avec les petits.

 

Marine le Pen insurgée contre l'augmentation des tarifs de la SNCF

"Le vrai populisme est de considérer que les premières classes pourraient continuer à prendre le train et les autres le car, comme le souhaite Emmanuel Macron".

"En 2019, le transport des voyageurs sera ouvert. Ca se traduit par une hausse des tarifs, nous l'avons vu pour le gaz et l'électricité. Nous disons que la SNCF, qui a fait des bénéfices, n'avait pas besoin d'augmenter les tarifs".

"Nous avons le mérite de la cohérence. Nous allons au fond des problèmes desquels personne ne parle".

 

La grève des médecins

"Je soutiens le mouvement des médecins contre l'austérité. Il y a eu 2 milliards d'économies contre l'hôpital public".

"Les médecins luttent aussi contre la logique comptable et technocratique".

"Il faut se battre pour une santé de qualité et ce n'est pas avec l'austérité qu'on y arrivera".

 

Les élections de mars 2015

"On a beaucoup moins de difficultés à trouver des élus que le PS. Et nous aurons beaucoup plus d'élus après les élections départementales".

 

La condamnation de "Closer"

"C'est une décision raisonnable qui montre qu'on respecte encore la vie privée".

"Il faut que ces magazines qui veulent faire du fric sur le dos des gens soient dissuadés de le faire. Il faut lutter contre cette américanisation de la société".

 

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