Florian Philippot utilise les évènements de Charlottesville pour expliquer que le FN n'est pas d'extrême droite (vidéo)
C'est son cheval de bataille depuis qu'il a grimpé les échelons au Front national: prouver que le parti de Marine Le Pen n'est pas d'extrême droite. Florian Philippot en a rajouté une couche ce mercredi 16 au matin sur FranceInfo.
Invité à réagir sur les terribles évènements qui se sont déroulés ce week-end à Charlottesville, au cours desquels une militante antiraciste a été tuée par un suprémaciste blanc, le numéro deux du FN s'est servi de ce drame pour apporter de l'eau au moulin de la dédiabolisation.
"Cette affaire, aux Etats-Unis, permet de dire que c'est cela l'extrême droite. Tous ceux qui disent qu'en France, les patriotes, ceux qui aiment leur pays, le veulent souverain, libre et indépendant, qui veulent défendre son identité nationale, son modèle social, tous ceux qui sont traités d'extrême droite pour dire cela, c'est une injustice et une diffamation profonde. L'extrême droite, ce sont les cinglés qu'on a vus aux Etats-Unis", a-t-il expliqué. Et d'ajouter: "Il faut être très clair: ces suprémacistes, ces racistes, il faut les condamner de manière très claire".
#Charlottesville "Il faut être très clair : ces suprémacistes, ces racistes, il faut les condamner de manière très claire" - Philippot pic.twitter.com/EGUk5qFecT
— franceinfo (@franceinfo) 16 août 2017
Le vice-président du Front national a néanmoins tempéré en expliquant que "c'est une question interne aux Etats-Unis et on ne devrait pas être dans le débat permanent avec les Etats-Unis, c'est leur affaire". Il s'est néanmoins épanché sur la politique diplomatique de Donald Trump, estimant qu'"en matière de politique étrangère, c'est décevant (...) Je m'attendais à une politique d'apaisement international où les Etats-Unis arrêteraient d'être le gendarme du monde. Ses propos vis-à-vis de la Corée du Nord, du Venezuela, de la Russie où il a renforcé les sanctions, ne vont pas dans le sens de l'apaisement".
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