Hollande commémore l'appel du 18 juin
François Hollande a commémoré ce samedi 18 au Mont Valérien l'Appel du 18 juin, lancé il y a 76 ans par le général De Gaulle, pour la dernière fois de son quinquennat, et dans un contexte marqué par un nouvel attentat djihadiste. Le président de la République a célébré, comme chaque année depuis 2012, l'anniversaire de cet appel, devant le fort du Mont Valérien (Suresnes), où furent exécutés plus d'un millier d'otages et de résistants au début des années 1940.
Seul devant l'immense Croix de Lorraine, après la sonnerie aux morts et la Marseillaise, et avant que ne résonne le Chant des Partisans, le chef de l'Etat a écouté une lecture de l'Appel que le général De Gaulle avait lancé le 18 juin 1940 depuis Londres pour exhorter les Français à résister à l'occupation nazie. Six compagnons de la Libération assistaient à la cérémonie, dont Daniel Cordier, 95 ans, ex-secrétaire de Jean Moulin, ou Fred Moore, ancien chancelier de l'Ordre de la Libération, 96 ans. Quelques jours avant cette cérémonie, le 13 juin, François Hollande s'était rendu à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) pour se recueillir sur la tombe du Général, une première pour un président socialiste en exercice. L'an dernier, la commémoration de l'Appel du 18 juin avait été marquée par la première apparition de Julie Gayet dans un déplacement officiel du chef de l'Etat. L'actrice était officiellement présente en 2015 en tant que petite-fille d'Alain Gayet, compagnon de la Libération.
Arrivé à 11h, M. Hollande a quitté le Mont Valérien une heure plus tard, après un mini bain de foule, entouré de nombreux enfants. Cet hommage aux héros de la Résistance intervient dans un contexte marqué par une nouvelle attaque terroriste en France, avec le récent assassinat, à Magnanville (Yvelines), d'un couple de fonctionnaires de police par un homme se revendiquant de l'organisation Etat islamique (EI). Vendredi, à la préfecture de Versailles, devant plusieurs milliers de policiers et de représentants des forces de l'ordre, le président de la République avait salué ces "deux héros du quotidien", "victimes d'un terroriste habité par la haine".
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