Jean-Marie Le Pen dérape sur la retraite politique de sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen (vidéo)
Jean-Marie le Pen ne mâche plus ses mots concernant les membres du Front national, dont il est le président d'honneur, même s'il n'a pas été accepté au bureau politique mardi 20. Exclu du parti en 2015, le fondateur commente toujours l'actualité de sa famille politique.
Invité dans l'émission Zemmour et Naulleau sur Paris Première mercredi 21, Jean-Marie Le Pen a commenté l'état de son parti après la période électorale qui vient de s'achever. Concernant sa fille, Marine Le Pen, il a expliqué qu'elle avait "subi deux échecs cuisant compte tenu de ce qu'on attendait d'elle". Qualifiée au second tour de l'élection présidentielle, elle avait pourtant fait un meilleur score que son père en 2002, malgré un débat "raté". Fâché avec sa fille depuis son exclusion du parti, il a demandé sa démission mardi 20.
L'homme politique âgé de 89 ans a ensuite fait un bref commentaire visant Florian Philippot: "l'un d'entre eux a menacé de partir". Puis a parlé de sa petite-fille, Marion Maréchal-Le Pen, qui a annoncé il y a peu sa retraite politique à 27 ans: "l'autre, qui était la plus populaire, s'est retirée, sans qu'on sache pourquoi".
VIDÉO - Journaliste: "Marion Le Pen se met en réserve de la politique, pour revenir..."
— AlertesNews (@AlertesNews) 25 juin 2017
J-M Le Pen: "Où ça ? Dans le Bois de Boulogne...?" pic.twitter.com/e9cV0gXKgc
La journaliste Anais Bouton lui a alors répondu en lui disant que cette retraite de l'ancienne députée de la troisième circonscription du Vaucluse était peut-être une manœuvre "pour mieux revenir". "Où ça? Dans le bois de Boulogne?", alors lâché Jean-Marie Le Pen qui venait de préciser que le FN avait perdu le siège de Marion Maréchal-Le Pen lors des dernières élections législatives.
Le bois de Boulogne, situé dans l'ouest de Paris est réputé pour abriter des réseaux de prostitution. La sortie du président d'honneur du FN n'a été reprise par personne sur le plateau et à même déclenché quelques rires.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.