L'ancien député de l'Isère Olivier Veran pressenti pour être ministre de la Santé

Olivier Véran, 37 ans, était le référent Santé du mouvement En Marche. Cet ancien élu socialiste également praticien au CHU de Grenoble pourrait bien être appelé à participer au futur gouvernement comme ministre de la Santé.

Les bruits de couloirs se multiplient autour de l'équipe gouvernementale du futur Premier ministre d'Emmanuel Macron. Si c'est bien entendu l'identité du chef du gouvernement qui occupe principalement les esprits, quelques pistes sont envisagées pour les ministères importants

Et notamment celui de la Santé qui pourrait échoir à l'ancien député de la première circonscription de l'Isère, Olivier Veran. Ce dernier est d'ailleurs de nouveau candidat aux élections législatives de juin 2017, au même endroit, sous la bannière de la République en Marche. Si il est pratiquement inconnu du grand public, ce neurologue du CHU de Grenoble est l'un des principaux artisan de la Loi Santé défendu par Marisol Touraine, notamment sur le volet concernant la lutte contre le tabagisme.

En tant que député, Olivier Veran a également défendu la création d’hôtels hospitaliers, des établissements non-médicalisés destinés à raccourcir le temps d’hospitalisation des patients. De ses trois années dans l’hémicycle, il retient surtout "la lenteur, l’inertie, et la difficulté à prendre des décisions" selon France 3.

Le médecin se revendique d'une longue carrière dans la société civile, qu’il a commencée en tant qu’aide-soignant. Une expérience difficile pour lui, et "le travail le plus dur, le moins payé et le moins valorisé socialement" qu’il ait accompli dans sa carrière.

Quant à son engagement auprès du président de la République, Olivier Véran regrette l'attitude de certaines personnalités politiques qui ont appelé à battre Marine Le Pen au second tour et qui appellent désormais à faire barrage à Emmanuel Macron.  "On ne peut pas dire ça à moins de considérer que le pays n'ait pas besoin d'être dirigé, d'avoir un cap", sétait-il indigné dès le 9 mai. Et d'ajouter: "J'ai entendu des responsables politiques demander de tout faire pour que le président n'ait pas de majorité et ne puisse pas gouverner le pays".