Laurent Fabius sur le bilan de François Hollande : "il y a des réformes qui resteront"

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AZ
Publié le 06 mai 2015 - 11:00
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Laurent Fabius sur Europe1.
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Laurent Fabius était l'invité d'Europe-1 ce mercredi matin.
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Laurent Fabius était l'invité d'Europe-1 ce mercredi matin. Le ministre des Affaires étrangères est revenu sur le bilan de François Hollande qu'il juge "positif" après trois ans de mandat et a notamment évoqué un nouveau bilan français de la catastrophe au Népal.

Bilan de François Hollande après trois ans de mandat

"Les remarques critiques qui sont faites sont par rapport aux résultats sur le chômage et c'est vrai que pour l'instant ça n'a pas encore donné des résultats suffisants".

"Mais ce qui me frappe c'est qu'il y a des réformes qui en tout état de cause resteront. Par exemple la réduction du nombre de régions, les nouvelles compétences des régions, ça restera. Ce qui a été décidé sur le mariage pour tous, ça restera. Ce qui a été décidé sur le tiers-payant, c'est contesté mais ça restera".

"C'est vrai que la situation économique est plus dégradée que ce que nous avions anticipé, ça il faut le reconnaître, notamment sur le plan industriel. Ça met du temps à remonter. Je pense qu'on est en train de regagner en compétitivité mais c'est long".

"Il faut être dans l'action, continuer les réformes et surtout redresser l'économie française. François Hollande a pris tout à fait la mesure de la fonction. La France est un pays très respecté. Je pense qu'il fait bien le métier".

 

François Hollande "invité d'honneur" d'un sommet des pays du Golfe

"C'est la première fois depuis 1980 qu'ils recevaient un président étranger, c'est le président français. Il y avait tous les pays du Golfe qui étaient là pour dire que la France est crédible. Nous, notre premier objectif: paix et sécurité".

"Ce qu'on fait là-bas, ce qu'on a fait au Mali, ce qu'on fait en Centrafrique, ce qu'on essaie de faire en Ukraine, c'est très bien vu par tout le monde".

 

 

Reprise des négociations Europe-Iran

"Nous souhaitons avoir un accord avec l'Iran mais cet accord doit être solide, robuste, crédible. Car sinon il va aboutir paradoxalement à une prolifération nucléaire dans toute cette région".

 

20 projets économiques en cours de négociation

"Il faut souligner les contrats Rafale qui viennent à point nommé"

"En ce qui concerne l'Arabie Saoudite, nous avons discuté de notre relation générale et nous avons aussi discuté économie. Il y a une annexe qui comprend 20 projets. Nous devons mettre les choses en musique. Il y aura un premier rapport d'étape en juin, un deuxième en octobre".

"Ces projets sont dans le domaine des transports, de la santé, de l'énergie et ça veut dire beaucoup d'emplois en France. Ce sont des contrats qui représentent, s'ils sont exécutés, plusieurs dizaines de milliards d'euros".

"Il faut que l'Etat et que l'administration aident les entreprises par notre politique générale et par notre organisation".

 

Situation au Népal

"Nous avons 4 personnes françaises qui ont perdu la vie, nous avons 9 personnes sur lesquelles nous sommes extrêmement inquiets et il y a 30 personnes qui n'ont pas encore été localisées, ça c'est pour les Français".

"Au total, ça va être une catastrophe monumentale. On va être probablement autour de 10.000 morts. Le pays est complètement ravagé. Je veux rendre hommage à toutes les ONG, à toutes les administrations qui ont fait un travail magnifique. C'est un pays très très pauvre et il faut l'aider".

 

Communautarisme en France

"C'est une chose très profonde. Un certains nombre d'éléments qui étaient fondamentaux dans le cadre de la société sont mis en cause. Les gens sont déboussolés. Nous n'avons pas le drapeau qui joue un rôle de solidification. C'est ça qu'on doit essayer de faire. Il faut donner des perspectives".

 

Laurent Fabius à Moscou pour les commémorations de la victoire de 1945

 "Les Russes ont perdus plusieurs dizaines de millions de personnes dans la guerre. Il y a aura pour cette cérémonie Ban Ki-moon, le président chinois et bien d'autre".

"Nous voulons être représentés. Je ne serai pas au défilé mais j'irai mettre une gerbe et ensuite j'irai au Kremlin. J'ajoute que madame Merkel viendra le lendemain". 

 

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