Le blues des macronistes, déprime passagère ou dépression au long cours ?
Entre lundi 6 juillet, date de l’annonce de la composition du gouvernement, et le mardi 14, date de la prise de parole du Président de la République, les élus de la majorité présidentielle ont eu une semaine de réflexion et de …déception.
Demain, le président de la République renouera avec la tradition de l’allocution prononcée à l’occasion de la fête nationale. Il devra répondre aux inquiétudes et aux interrogations des Françaises et des Français en dessinant le cap du dernier acte de son mandat. Mais, Emmanuel Macron devra aussi veiller à apaiser ses troupes, à savoir les parlementaires qui, depuis lundi dernier, peinent à se remettre de la composition du gouvernement.
L’annonce de la composition du gouvernement, un coup de plus contre l’unité des » marcheurs »
Il y a une semaine, le lundi 6 juillet à 19h00, la composition du nouveau gouvernement était annoncée sur le perron de l’Elysée. Au même moment, les parlementaires de la majorité présidentielle étaient réunis autour du nouveau premier ministre, Jean Castex. Une invitation de ce dernier, qui ne doit rien au hasard. C’est donc ensemble, que les députés ont pu découvrir les choix de leur hôte du soir.
Les déceptions ont été nombreuses, les critiques sévères (« trop à droite », « pas assez de marcheurs », « où est le véritable changement pour un gouvernement de combat », …), les demandes d’explication innombrables, … C’est toute la Macronie, qui chancèle.
Certes, la République en Marche réussira à se remobiliser, à faire bloc devant le président de la République, qui aura besoin de toutes les forces pour préparer l’avenir de la France (ou le sien en 2022 ?). Mais qu’en sera-t-il des egos blessés, des personnalités déçues, des destins brisés, … ?
Le président de la République devra donc, dès demain, donner le ton pour que le blues ne se transforme pas en déprime.
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