Manuel Valls pousse un coup de gueule contre les "Inrocks" sur Twitter
Manuel Valls n'a visiblement jamais porté les Inrocks dans son cœur. Le député apparenté LREM de la 1re circonscription de l'Essonne a poussé ce vendredi 5 un sacré coup de gueule contre le magazine politico-culturel qui a utilisé sur Twitter une photo de l'homme politique en train de boire un verre de vin rouge.
Jusque-là, rien de bien choquant. Sauf que l'image illustrait un article à propos des dangers de l'alcool sur la santé. Le titre exact était: "L'alcool pourrait causer des dommages génétiques irréversibles". Et c'est cela qui n'a pas plu à Manuel Valls.
"Je savais que ce magazine me considérait comme un adversaire politique. Mais là on dépasse toutes les bornes… J’attends une explication… rapide", a-t-il ainsi écrit sur Twitter.
Et aussi: Christiane Taubira répond sur Twitter à une allusion de Manuel Valls
La réponse est venue rapidement comme il le souhaitait. Le community manager qui gère le compte Twitter des Inrocks a expliqué que c'était une "illustration humoristique". Ajoutant qu'il ne s'agissait "en aucun cas d'une attaque. Vous n'êtes pas notre adversaire".
Pour appuyer ce propos, les Inrocks ont aussi retweeté le même article (sans supprimer le précédent) en illustrant cette fois-ci avec François Hollande, Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen.
Mais bien entendu et en plus il faut vous croire ...au vu des couv de ces dernières semaines et des prises de position des uns et des autres, je confirme qu’il y a bien un esprit “Charlie”,celui du 11 janvier 2015,et un”humour”très particulier,celui des Inrocks..chacun appréciera https://t.co/eoE3ufXDod
— Manuel Valls (@manuelvalls) 5 janvier 2018
Ça n'a pas suffi à calmer le courroux de Manuel Valls qui a ensuite opposé "l'humour très particulier des +Inrocks+" à "l'esprit Charlie" d'après les attentats de janvier 2015.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.