Marylise Lebranchu : "on ne peut pas faire autrement que d'avoir François Hollande candidat" en 2017

La ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique était l'invitée de France Info, ce jeudi matin. Elle est notamment revenue sur la nouvelle carte des régions votée par les députés dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un deuxième Français parmi les bourreaux de Daech

"Il faut être conscient que nous sommes dans une société du repli sur soi, il y a moins de sens du collectif. Attention à ne pas dresser les Français les uns contre les autres".

 

Les centres de "désendoctrinement" demandés par Valérie Pécresse pour les djihadistes qui reviennent

"Ça m'a paru être une idée à regarder".

"J'aimerais qu'ils (les Français candidats au djihad, NDLR) ne partent pas. (…) S'ils reviennent, il faut les pendre en charge collectivement".

 

La nouvelle carte à 13 régions

"Les parlementaires ont pris la main sur cette carte, prenons-la comme pour un instrument de redressement du pays".

"(Pour la Bretagne) La thèse de Jean-Yves Le Drian a gagné, peut-être que sa proximité avec François Hollande a joué. (…) Que la Bretagne soit seule n'est pas un problème car elle est forte".

 

Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il compte défaire cette carte à 13 régions

"En droit c'est possible. (…) Si on change trop souvent on passera notre temps à discuter de la meilleure carte mais on perdra du temps sur l'efficacité."

"Actuellement tout le monde s'occupe de tout. Désormais les rôles sont définis précisément. Ce n'est pas qui fait quoi, c'est qui va arrêter de faire quoi. On va obliger les acteurs à travailler ensemble. Ils auront moins de compétences mais plus de force".

"Ce que je cherche, c'est l'efficacité. Seules les régions pourront faire des aides directes aux PME".

 

Le nombre de fonctionnaires va-t-il continuer à diminuer?

"On ne l'augmente plus, il est gelé. (...) Les fonctionnaires ne sont pas des privilégiés. On ne va pas réduire le nombre des fonctionnaires et le président a dit qu'on +garderait la même masse+".

 

Le rôle de Martine Aubry

"Son rôle est de bien gérer Lille mais aussi de participer au Congrès (socialiste), sur le fond. (…) Au bout de deux ans il y a des questions de fond. J'ai un scoop: aujourd'hui 100% des Français ne sont pas satisfaits".

 

Une primaire PS pour 2017?

"Dans la situation d'aujourd'hui, le candidat c'est François Hollande. Si on commence à le déstabiliser deux ans avant, ça ne fonctionnera pas".

"François Hollande est président jusqu'en 2017, on ne peut pas faire autrement que d'avoir François Hollande candidat".