Nouvelle carte des régions : les capitales retenues
Alors que le choix de Strasbourg avait déjà été fixé par un vote à l'Assemblé nationale, l'identité des six autres capitales à désigner restait en suspens. Le gouvernement, qui avait promis une annonce avant le 1er août, a tenu parole en annonçant ce vendredi les villes retenues. Marseille, Ajaccio, Nantes, Orléans, Rennes et Paris conservent leur rôle puisque leurs régions ne sont pas modifiées.
"Ce sont les villes les plus peuplées des nouvelles régions: Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Rouen et Toulouse", explique le gouvernement. Alors que le choix de Lyon et de Bordeaux ne faisait pas de doute, celui des quatre autres était source de débats. En Normandie, la concurrence était forte entre Caen et Rouen, tout comme entre Dijon et Besançon en région Bourgogne-Franche-Comté. Mais le choix de Toulouse face à Montpellier pour la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées reste dur à avaler pour la préfecture de l'Héraut qui devient donc avec Nice la seule ville de plus de 250.000 habitants à ne pas être chef lieu de sa région.
"Dans chaque région fusionnée, il y aura l’an prochain un seul préfet de région, un seul recteur de région académique, un seul directeur général d’agence régionale de santé et un seul directeur régional pour chaque réseau ministériel", indique le gouvernement. Ce qui entrainera la suppression de neuf postes de préfet de région et d'une soixantaine de directeur régional des administrations de l'Etat.
Ces choix du gouvernement sont toutefois provisoires puisque les définitifs reviennent aux conseils régionaux dont le renouvèlement interviendra à la fin de l'année, à l'issue des élections régionales de décembre. La nouvelle carte sera donc définitive le 1er octobre 2016.
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