Richard Ferrand visé par une information judiciaire pour "prise illégale d'intérêts" par le PNF
Richard Ferrand estimait en octobre dernier avoir été "lavé de tout soupçon" dans l'affaire dites des Mutuelles de Bretagne. Toutefois, selon l'édition du Canard enchaîné à paraître mercredi 16, l'éphémère ministre de la Cohésion des territoires serait visé par une information judicaire ouverte par le parquet nationale financier à son encontre pour "prise illégale d'intérêts", "recel" et "complicité".
Cette dernière fait suite à une plainte déposée par l'association Anticorp contre le patron des députés La République en marche alors que l'affaire avait été classée sans suite par le tribunal de Brest. "C'est un processus classique, un non-événement", a assuré à franceinfo une source proche du dossier. Et d'ajouter: "Après une plainte avec constitution de partie civile, le juge d'instruction est obligé de saisir le parquet. Et sauf cas exceptionnel, on est obligé de suivre".
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C'est déjà l'hebdomadaire satirique qui révélait cette affaire en mai dernier. Les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était le directeur général, avaient souhaité en 2011 louer des locaux commerciaux à Brest pour ouvrir un centre de soins et avaient choisi entre trois propositions celle d'une société immobilière appartenant à la compagne de l'élu.
Cette dernière aurait d'ailleurs été créée précisément pour répondre à ce marché, et Mme Ferrand, la gérante, avait réussi à obtenir un prêt couvrant intégralement l'achat des locaux à louer, grâce à la garantie du marché issu des activités de son époux.
Le parquet de Brest avait néanmoins estimé en octobre dernier que l'escroquerie et l'abus de confiance n'étaient pas constitués "faute d'un préjudice avéré" pour les Mutuelles de Bretagne.
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