UMP : le nouveau nom "Les Républicains" adopté par le bureau politique du parti

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 05 mai 2015 - 22:19
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Nicolas Sarkozy en campagne pour la présidence de l'UMP.
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©Philippe Wojazer/Reuters
Nicolas Sarkozy souhaite changer le nom de son parti afin d'en renouveler l'image, écornée par les affaires et la guerre Copé-Fillon, notamment.
©Philippe Wojazer/Reuters
Le bureau politique de l'UMP a validé à la quasi-unanimité ce mardi le nouveau nom "Les Républicains" souhaité par Nicolas Sarkozy pour leur parti.

Le travail a commencé. "Les Républicains", le mouvement tant désiré par Nicolas Sarkozy qui doit naître des cendres de l'UMP, a fait un nouveau pas vers sa venue au monde ce mardi avec l'adoption du nouveau nom par le bureau politique. Les statuts de la future formation ont également été approuvés.

Sur les 51 membres du "BP" présents, seul le député de la Seine-Maritime Edouard Philippe, soutien d'Alain Juppé, s'est abstenu tandis que les autres ont tous voté en faveur du nom de baptême choisit par Nicolas Sarkozy pour leur nouveau mouvement. Les statuts ont quant à eux été approuvés à l'unanimité. A noter enfin que ces deux votes n'ont qu'une portée indicative.

Le parti "Les Républicains" devrait voir le jour le 30 mai prochain, date du congrès devant formaliser sa naissance. Un accouchement plus compliqué que ne l'avait prévu Nicolas Sarkozy et ce malgré une neutralité polie de la plupart de ses rivaux internes. Le président de l'UMP a ainsi été contraint à soumettre ce nom à un vote des adhérents séparé de celui devant valider les statuts. Les deux scrutins sont programmés aux 28 et 29 mai prochain, par voie électronique.  

Visant à relancer son mouvement, et faire oublier les affaires et guerres internes qui écornent son image, l'idée de Nicolas Sarkozy ne fait pourtant pas l'unanimité. Attaqué par le PS, qui y voit la captation d'un nom dépassant les clivages politiques, l'appellation "Les Républicains" est décriée jusqu'au sein de son propre camp où une majorité de 56% des militants lui préfèrent l'UMP. Peut-être en ont-ils aussi assez des changements de nom, eux qui auront connu trois en moins de vingt ans si le souhait de leur président se réalise le 30 mai prochain.

 

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