Véhicules propres : Ségolène Royal souhaite le retour de la pastille verte

Ségolène Royal a annoncé la mise en place, avant l'été, d'un certificat "vert" ou "qualité de l'air", qui donnera, aux conducteurs les moins polluants, plusieurs avantages. Une prime de 10.000 euros sera également attribuée pour l'achat d'un véhicule électrique.

La pastille verte fait son come-back. Alors que Manuel Valls dévoile ce mercredi sa feuille de route pour la transition écologique, Ségolène Royal a annoncé dans Le Parisien, la mise en place, avant l'été, d'un certificat "vert" ou "qualité de l'air" pour distinguer les véhicules propres de ceux qui le sont moins. Et il ne sera pas le seul. "Plusieurs certificats de couleurs différentes seront créés en fonction des seuils d'émissions polluantes des véhicules", a précisé la ministre de l'Ecologie, en charge des transports.

L'obtention d'un certificat vert pourra ainsi permettre aux conducteurs concernés de  bénéficier de plusieurs avantages. Ainsi, "en cas de circulation alternée ou dans les zones de circulation restreinte mises en place par les villes, les véhicules propres seront autorisés à circuler". Les collectivités pourront également les autoriser à emprunter les couloirs de bus ou les faire bénéficier du stationnement gratuit.

Cette mesure, promise par le Premier ministre Manuel Valls lors de la dernière conférence environnementale, avait déjà été instaurée en 1998 sous le gouvernement Jospin avant d'être abandonnée cinq ans plus tard.

La ministre de l'Ecologie a également voulu rappeler la volonté du gouvernement de faire disparaître tous les diesels datant d'avant 2005 et non équipés de filtres à particules. Pour inciter les citoyens à aller davantage dans ce sens, la ministre de l'Ecologie a annoncé, ce mercredi, dans une interview accordée à iTélé, la mise en place au mois d'avril d'un bonus de 10.000 euros accordé pour l'achat d'un véhicule électrique en remplacement d'une voiture diesel. Et pour l'achat d'une hybride rechargeable, 6.500 euros leur seront offert.

Elle a également précisé que le gouvernement voulait installer "7 millions de points de recharge, qui deviendront obligatoires dans les parkings publics, les gares, les aéroports, les centres commerciaux" pour favoriser les véhicules électriques.