Vidéos : les accusations de viol contre Gilbert Collard et sa réponse
La plaignante parle d'une fellation et d'une pénétration forcées. Gilbert Collard promet qu'il fera "payer" pour ces "salissures", parlant d'une personne "souffrant d'une pathologie" ou "manipulée".
L'avocat et député Rassemblement national est accusé de deux viols commis en 2006 et 2007. La plaignante a raconté son histoire à BFMTV, le député du Gard s'est défendu sur CNEWS, dénonçant notamment le recours à un témoignage anonyme par la chaîne d'informations.
Dans cette interview, celle qui se fait appeler Laetitia affirme avoir eu recours aux services de Gilbert Collard à partir de 2003. Elle assure qu'en 2006, alors qu'elle se trouvait dans son bureau, celui-ci l'aurait "attrapée, mise à genoux et forcée à lui faire une fellation". Un an plus tard lors d'un nouvel entretien "il a claqué la porte derrière moi, il m'a attrapée, il m'a couchée sur le bureau, (...) il m'a pénétrée de force".
Le ténor du barreau a dénoncé des accusations "invraisemblables" et "inconcevables" au regard de l'aménagement de ses bureaux. "J'avais dans ce cabinet 10 collaborateurs, six secrétaires et ma femme. (...) Ou on a affaire à une pathologie, ou à une personne qui est manipulée", s'est-il défendu. "J'ai été victime d'une érotomane (...) j'ai une cliente qui m'a vu nu dans son jardin, (une autre) m'a vu sortir du poste de télévision pour l'agresser", a-t-il énuméré.
Il s'en est également pris au traitement médiatique de l'affaire, dénonçant le choix de BFMTV de dévoiler le témoignage d'une personne "masquée" sans que l'on sache même si ces affirmations ont convaincu la justice d'ouvrir une enquête.
"On va avoir droit à un cinéma médiatique très construit. (...) Une mise en examen me paraît inconcevable, mais la perquisition ça va faire parler, la convocation ça va faire parler, je serai traîné dans la boue et le jour où ça s'arrêtera personne n'en parlera". (L'intégralité de la réponse Gilbert Collard sur CNEWS est disponible ici).
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