Vaccins anti-Covid : Marcel de Graaff, l’EMA et l’Union européenne

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France-Soir
Publié le 19 décembre 2023 - 20:40
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Marcel de Graaff
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Marcel de Graaff, eurodéputé néerlandais conservateur, lors de sa conférence de presse du 21 novembre 2023, au Parlement européen. (Capture d'écran YouTube - Potkaars-live)
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Lors d’une conférence de presse tenue au Parlement européen le 21 novembre 2023, le député européen Marcel de Graaff a rapporté des éléments de réponses que l’Agence européenne du médicament (EMA) lui a fournis concernant les vaccins anti-Covid. S’il va parfois vite en besogne au niveau des conclusions, excitant par là même les réseaux sociaux, il y a de quoi s’interroger.

Le 4 octobre dernier, l'eurodéputé néerlandais conservateur a contacté l’EMA pour demander une suspension de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) des vaccins anti-Covid, détaillant les sources de ses inquiétudes : efficacité des vaccins au niveau de la transmission, cibles des campagnes de vaccination, sous-estimation des risques d’effets secondaires… Le 18 octobre, l’EMA a répondu.

Un mois plus tard, une conférence de presse intitulée « Marcel de Graaff et Joachim Kuhs sur des révélations choquantes à propos des vaccins Covid » se tient au Parlement européen. Là, Marcel de Graaff jette plusieurs pavés dans la mare.

D’abord, il rapporte qu’en 2020, l’EMA a autorisé les vaccins pour « l’immunisation individuelle » avant tout, et non pour réduire les infections interpersonnelles. De fait, voici ce que l’EMA a écrit dans la lettre : « Les informations sur les vaccins COVID-19 indiquent clairement que les vaccins sont destinés à une immunisation active pour prévenir le COVID-19. En outre, les rapports d'évaluation de l'EMA sur l'autorisation des vaccins notent l'absence de données sur la transmissibilité. » Par ailleurs, l’institution recommandait de s’adresser à un médecin avant de se faire vacciner, pour savoir si c’était utile ou non.

Le député rappelle que très vite, les gouvernements européens ont choisi, eux, de recommander la vaccination « pour protéger les autres ». Selon lui, au vu de l’absence de données sur la réduction de transmission et de l’avis de l’EMA, c’est du « non-sens ». En revanche, cela ne rend pas pour autant les campagnes de vaccination « illégales » ou « non autorisées », comme on a pu le lire sur les réseaux sociaux.

Il s’arrête ensuite sur les effets secondaires liés aux vaccins. Sans nier leur existence, l’EMA explique dans sa lettre que « le signalement d'un effet secondaire suspecté ne constitue pas en soi une preuve que le vaccin a provoqué l'effet indésirable en question. Ces effets indésirables peuvent survenir pour d'autres raisons chez les personnes vaccinées, comme chez les personnes non vaccinées. » Elle ajoute toutefois : « Étant donné qu'une grande partie de la population générale a été vaccinée, nous nous attendons à ce que de nombreux cas soient signalés pour des affections survenant au moment de la vaccination ou peu après. » Le hic, selon Marcel de Graaff, c’est que les gouvernements européens n’auraient pris en compte les déclarations d’effets secondaires qu’après avoir attendu 14 jours à la suite de l’injection, « le temps que le vaccin soit efficace ». L’EMA a répondu à cela directement sur son site, dans la partie FAQ : « Non, les déclarations d'effets secondaires suspectés survenus dans les 14 jours suivant la vaccination ne sont pas exclues de la surveillance de la sécurité. » Elle explique aussi que « la grande majorité des effets secondaires connus sont légers et de courte durée », même si « dans des cas très exceptionnels, il a été confirmé que des décès avaient été causés par un vaccin. »

Finalement, l’EMA a rejeté la demande de suspension d’AMM, considérant que la balance bénéfices-risques des vaccins reste positive. Sur la page « Vaccins Covid : éléments clés » de leur site, on lit toujours que « les vaccins anti-Covid-19 fonctionnent et sont sûrs » dès la première ligne.

Marcel de Graaff considère tout de même que « les gouvernements et les partis politiques qui ont soutenu ces campagnes de vaccination devraient être tenus responsables de leurs mensonges et de leurs fraudes ». Sur Twitter (X), il a récemment partagé une étude scientifique menée par trois chercheurs italiens qui relate des effets secondaires graves liés à la protéine Spike du vaccin.

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