Ces acteurs privés tournés vers les pays en voie de développement

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Publié le 19 janvier 2022 - 09:50
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porto-novo, la capitale du Bénin
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Yanick Folly - Unsplash
Porto-Novo, capitale du Bénin
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Éducation, infrastructures, système de santé, instabilité politique, accès à l’eau et à la nourriture. Voilà une liste non-exhaustive des thèmes et problèmes que doivent affronter de nombreuses populations. Différents chiffres témoignent de ces drames sociaux. En 2021, plus de 800 millions de personnes souffraient de la faim, et ce chiffre continue d’augmenter. Un des moyens de permettre à ces pays en voie de développement de faire des pas vers le progrès est de faire coïncider leurs intérêts avec ceux d’acteurs économiques puissants, qu’ils soient publics (États) ou privés (entreprises). Des groupes privés trouvent leur compte dans le fait d’investir dans ces pays ; d’autres décident de prêter financièrement main forte à des ONG.
 
 
Ces entreprises qui investissent sur des territoires sinistrés
 
Comment et pourquoi des investisseurs - occidentaux pour la plupart - décident-ils de se tourner vers les pays en voie de développement ? Les opérateurs privés ont généralement davantage peur des risques potentiels que des retombées positives. Les raisons à cela sont diverses, générées notamment par des instabilités politique et économique.
 
Seulement, parfois, le jeu en vaut la chandelle et les IDE (investissements directs à l’étranger) se multiplient. Les entreprises privées sont séduites par l’effet que leur action produira sur le pays concerné et son développement. Quoi de mieux que de créer une relation de confiance quand les temps sont durs ? C’est le parti pris par certaines entreprises françaises : de la Côte d’Ivoire, en passant par le Cameroun, le groupe Eric Duval investit en Afrique. Si les impacts de développement sont forts, le potentiel du pays concerné sera décuplé, et une société privée déjà ancrée dans le territoire pourra bénéficier de retombées positives, voire de collaborations futures.
 
Certains secteurs attirent particulièrement les investisseurs étrangers dans les pays en voie de développement. C’est le cas des technologies. Dans certains pays, tout est à faire : la marge de manœuvre et de bénéfices possibles est donc immense. Certaines entreprises se tournent vers ces infrastructures technologiques et saisissent cette occasion de servir la communauté tout en générant du bénéfice. On parvient alors au donnant-donnant.
 
Reste que ces opérations sont souvent risquées et qu’une société qui se lance en terrain partiellement inconnu doit assurer ses arrières. C’est là qu’interviennent d’autres acteurs permettant aux entreprises de voir une partie du risque pris couvert par une autre entité. Les États sont régulièrement sollicités pour jouer le rôle de « garant ». La Société financière internationale (IFC) est aussi un protagoniste essentiel dans ce genre d’opérations. En réunissant des fonds de pension et d’autres opérateurs, l’IFC a réussi à rendre des projets possibles et à mobiliser des sommes importantes pour aider des entreprises à se lancer en assumant une partie du risque que cela comportait.
 
 
Des entreprises proches des ONG
 
Certaines sociétés privées s’engagent auprès des ONG, en leur proposant une aide ponctuelle ou régulière. Action contre la faim bénéficie régulièrement d’aides qui lui parviennent d’entreprises privées. Ce type de dons a par exemple permis de financer la recherche et le forage de puits dans certains pays touchés par la sécheresse en Afrique, par le biais de l’UNICEF.
 
Participer au financement d’une ONG, c’est participer à l’éradication de causes dramatiques, comme la malnutrition et la famine, mais aussi d’améliorer l’éducation, le statut des femmes, les systèmes d’assainissement et de santé, etc. Ainsi, des médecins, juristes, géographes, cartographes comptent sur de telles donations pour accroître l’efficacité de leur service sur le terrain.
 
Quel intérêt pour l’entreprise ? Une image soignée auprès de ses clients, qui seront plus enclins à participer à la vie de l’entreprise ou à y cotiser, conscients que leur argent sera réinjecté dans une bonne cause. Les entreprises, elles, obtiennent la satisfaction de participer à la lutte contre la pauvreté.

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