Agen : un chiot enfermé 6 jours sans assez de nourriture et d'eau, son maître en garde à vue
Il a vécu un calvaire et a bien failli mourir. Agé de trois mois, un chiot a été laissé à l'abandon pendant près d'une semaine au domicile de son maître à Agen (Lot-et-Garonne). Selon les informations de La Dépêche, ce sont des voisins qui ont appelé la police après avoir entendu un animal gémir depuis un appartement. Une fois sur place, les forces de l'ordre ont alors enfoncé la porte, découvrant le chiot complètement affamé et assoiffé.
Ils ont finalement appris que son propriétaire avait quitté les lieux depuis six jours et qu'il ne lui avait laissé quasiment ni à boire ni à manger. Se trouvaient seulement un bol de croquettes et un peu d'eau, assez pour une journée mais insuffisant pour une absence prolongée.
Interpellé dans la foulée puis placé en garde à vue, l'homme de 34 ans, déjà condamné pour violences et agression sexuelle, ne semblait pas éprouver de remords lors de son audition. Il a tout de même exprimé son souhait de récupérer son animal, une demande refusée par les services de police et par la justice. Accusé d'"abandon d'animal domestique", il sera jugé en octobre prochain et encourt jusqu'à deux ans d'emprisonnement. Quant au chiot, il a été confié à la SPA. L'organisme espère lui trouver une nouvelle famille.
Comme le rappelle le site 30 Millions d'amis, il est important pour une personne de savoir quel comportement adopter dans le cas où elle est témoin de maltraitance envers un animal. Il ne faut donc pas hésiter à solliciter des organismes de protection animale, lesquelles pourront analyser la situation et décider des suites à donner à l'affaire. Mais dans les situations les plus graves comme l'abandon ou la privation de nourriture, il faut en premier lieu contacter les autorités qui sont les seules habilitées à intervenir.
Dans n'importe quel cas de maltraitance, il ne faut pas oublier, si possible, de réunir des preuves de la situation, comme des photos, des vidéos ou des témoignages. Les témoins peuvent également rédiger une attestation décrivant les faits, en notant bien le lieu, la date et l’heure, et les communiquer aux associations.
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