Armée de l'air : les pots de départ coûtent trop cher
L'armée de l'air ne lésine par sur les moyens pour ses pots de départ et d'arrivée. C'est ce qu'a révélé Libération mardi 28 en prenant exemple sur deux pots de départ, organisés le jour même et lundi 27.
L'armée de l'air disait au revoir à deux gradés, après de longues années de bons et loyaux services. Et la tradition, onéreuse, a encore une fois été respectée.
Leurs adieux aux armes ont été fêtés en grande pompe à l'aéroport de Villacoublay dans les Yvelines.
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Après une grande réception sur le tarmac, les deux désormais anciens militaires ont pu chacun apprécier un survol d'avions militaires.
Ainsi lundi deux Rafale et deux Mirage ont volé dans le ciel francilien tandis que mardi, c'est un avion de surveillance Awacs qui a été utilisé pour les adieux au général Philippe Adam.
Et ces pots de départ, et d'arrivée, puisqu'il en est organisé un vendredi 31, coûtent cher. Les vols des avions militaires coûtent près de 17.500 euros pour un seul Rafale. Ils rentrent cependant dans les heures de vol que les pilotes doivent effectuer et ne représentent donc pas de dépenses supplémentaires.
Mais lors de ces cérémonies, les engins militaires survolent d'autres aéroports, celui du Bourget par exemple, et la circulation aérienne est donc perturbée dans une bonne partie de l'Ile-de-France. Celle-ci est même parfois suspendue pour que les célébrations se déroulent sans encombre.
Le quotidien indique en outre que même les membres du gouvernement sont obligés de faire en fonction de ces cérémonies en cas de vent d'Ouest. Dans ces cas-là les Falcons de l'Etat qui sont stationnés au Bourget et à Villacoublay sont en effet bloqués au sol durant pas moins d'une heure et demie.
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