Attaque au couteau au Japon : deux morts, dont une enfant de 12 ans
©Photo JIJI PRESS/AFPUn individu d'une cinquantaine d'années a perpétré une attaque au couteau à Kawasaki, près de Tokyo au Japon, ce mardi 28 au matin. Il a mis fin à ses jours après les faits. Une enfant de 12 ans a été tuée, ainsi qu'un homme de 39 ans. Plusieurs autres écolières ont été blessées.
Une fillette de 12 ans et un homme de 39 ans ont été tués ce mardi matin (7h41 heure locale) dans une attaque au couteau survenue à proximité d'une gare ferroviaire, et alors que des enfants étaient en train de monter dans un bus scolaire, à Kawasaki près de Tokyo.
L'auteur des faits a été rapidement interpellé mais il a eu le temps de s'infliger de graves blessures avec son arme, et il est décédé peu de temps après son arrestation. Il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années, qui était en possession de plusieurs couteaux.
Un promeneur, qui était dans le parc voisin, a témoigné dans la presse japonaise et a expliqué avoir entendu l'assaillant hurler "je vais tous vous tuer" avant qu'il n'entre dans le bus scolaire et qu'il se mette à poignarder des enfants.
Voir aussi: Japon - un homme arrêté pour des couteaux trouvés dans l'école du prince Hisahito
Il y aurait une quinzaine de blessés, dont plusieurs enfants et certains dans un état préoccupant. Trois petites filles de 6 ans souffrent notamment de graves blessures à la tête et au cou, comme l'a confirmé Takehito Otsubo, directeur de l'hôpital qui a pris en charge plusieurs blessés.
La police japonaise a ouvert une enquête, et étudie le profil de l'assaillant, ainsi que ses motivations. Le caractère terroriste de l'attaque n'est pas à exclure. Mais toutes les pistes sont pour l'heure à envisager.
Le taux de criminalité est relativement faible au Japon et le contrôle des armes à feu et des armes blanches est très strict. Aussi les attaques de ce type sont très rares.
La dernière tuerie de masse a été perpétrée en juillet 2016 dans une ville près de Tokyo. Un jeune homme avait poignardé à mort 19 personnes dans un centre pour handicapés mentaux.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
