Calais : la mairie soupçonne un squat de migrants dans un centre du Secours catholique et porte plainte
La mairie de Calais a porté plainte contre X pour "installation en réunion sur un terrain appartenant à autrui", en l’occurrence un terrain municipal, après la découverte d'un squat de migrants, a-t-on appris ce mercredi 8 auprès de la mairie.
"Des migrants séjournaient la nuit sous des modulaires (des préfabriqués, NDLR) appartenant à la ville de Calais, route de Saint-Omer, et mis à la disposition du Secours catholique", a dit à l'AFP Emmanuel Agius, premier-adjoint à la ville de Calais, confirmant une information de La Voix du Nord.
"Il y avait des sacs de couchage qui laissaient supposer qu'une habitation allait y être installée, et même si c'était de manière temporaire, depuis le démantèlement (de la "Jungle" à l'automne dernier, NDLR), il n'y a aucun campement qui est autorisé sur le Calaisis", a déclaré Faustine Maliar, directrice de cabinet adjointe de la maire de Calais, Natacha Bouchart (Les Républicains). La plainte a été déposée le 31 janvier au commissariat de Calais, selon la mairie.
"Toute personne entravant un lieu privé de manière illicite" peut faire l'objet d'une plainte, a ajouté M. Agius, précisant qu'il s'agissait "d'une procédure régulièrement employée en cas de soupçon de squat".
"Dans ces modulaires, le Secours catholique reçoivent les migrants pour leur délivrer des renseignements administratifs etc... mais l'association n'est pas autorisée à héberger des migrants dans ces modulaires", a indiqué M. Agius, précisant que les migrants n'occupaient plus mercredi le lieu.
Contacté par l'AFP, le Secours catholique n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter cette procédure.
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