Drôme : ils oublient leur fillette de trois ans sur une aire d'autoroute
Voilà une histoire qui aurait pu très mal finir. Une enfant de trois ans a été oubliée par ses parents dimanche 9 dans l’après-midi, sur une aire de repos de l’A7, près de Loriol, dans la Drôme. Ces derniers, partis dans le Var, ne s’en sont rendus compte que trois heures plus tard et l’ont finalement récupérée à la gendarmerie dans la soirée.
Surpris de voir la fillette seule sur une aire de jeux et ne voyant toujours personne venir la chercher au bout d’une heure, un couple de vacanciers a alerté les gendarmes de Malataverne vers 14h15. Questionnée par ces derniers, l’enfant, nommée Sarah, aurait déclaré avoir "un frère et une sœur" et aurait indiqué qu’elle allait "à la mer" , avant d'avoir "vu la voiture de papa partir".
Car, pendant ce temps-là, la petite famille continuait son périple en direction de Saint-Raphaël (Var) sans encombre. Ce n’est que vers 15h, alors qu’ils avaient déjà dépassé Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), que les parents ont entendu le message suivant diffusé sur Autoroute Info: "Une petite fille de 3 ans a été oubliée sur une aire d'autoroute de l'A7, elle se prénomme Sarah. Si c'est votre enfant, merci de contacter la gendarmerie". Réalisant enfin sa dramatique erreur, le père a contacté la gendarmerie, où sa fille avait été prise en charge.
D’après France Bleu, "l’oubli" aurait résulté d’un malentendu entre les parents de l’enfant. Au moment de repartir de l’aire de repos, le père a cru que la mère avait attaché Sarah à l'arrière de la voiture, tandis que la mère était persuadée que c'est lui qui l'avait fait.
Si tout est bien qui finit bien, les parents ayant finalement récupéré leur enfant dans la soirée, l’histoire est loin d'avoir convaincu les gendarmes. "On va les entendre et appeler le parquet de Valence pour voir les suites à donner", a en effet expliqué la gendarmerie.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.