Melun : ce que l'on sait de la mineure qui affirmait vouloir commettre un attentat sur Telegram
Derrière des menaces d'attentats et de l'apologie de l'organisation Etat islamique, une mineure de 16 ans habitant Melun (Seine-et-Marne). Une jeune fille se disant prête à commettre un attentat en France, a été mise en examen lundi 8 août à Paris par des juges antiterroristes. La jeune fille devra répondre des chefs "d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle" et de "provocation à la commission d’actes de terrorisme par un moyen de communication en ligne". Elle a été placée en détention provisoire.
Qualifiée de "très radicalisée", la jeune fille était administratrice d'un groupe sur Telegram, l'application de messagerie cryptée russe très controversée, où lors de conversations "elle a relayé de nombreux messages de propagande du groupe Etat islamique, a relayé des appels à la commission d'un attentat et a également exprimé son intention de passer à l'acte".
Malgré le profil glaçant de la suspecte, notamment en raison de son âge, les investigations menées par les forces de l'ordre à son domicile n'ont pas permis de mettre la main sur des armes ou des explosifs. L'ordinateur et le téléphone de la mineure sont en cours d'exploitation. Des textes et des vidéos faisant l'apologie du groupe djihadiste Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique) y ont été retrouvé. "Il n'y a pas eu à ce stade d'autres interpellations" ont fait savoir les services en charge de l'enquête.
Selon Le Parisien, qui cite une source proche du dossier, la jeune fille assume volontiers sa proximité avec la mouvance djihadiste: "elle ne condamne jamais les récents attentats. Au contraire, elle indique que ces actions étaient légitimes dès lors qu'il était interdit de se rendre en Syrie". Le quotidien précise également que "scolarisée, issue d'une famille musulmane modérée, sans histoire, l'adolescente n'a jamais fait parler d'elle".
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