Paris : un avion intercepté au-dessus de la COP par un Rafale de l'armée

Un Rafale de l'Armé de l'air a dû décoller pour intercepter l'appareil. Un petit avion d'affaires en provenance de Belgique a été pris en chasse par un chasseur français alors qu'il s'apprêtait à entrer dans la zone interdite de survol de la COP21, ce lundi 7 au matin. Plusieurs témoins ont assisté à la scène.

Il était aux alentours de 9h, ce lundi matin, lorsqu'un avion d'affaires de couleur blanche a été intercepté par un Rafale de l'Armée de l'Air, les deux appareils survolant brièvement la capitale, selon L'Obs qui dévoile l'information.

Le décollage de l'avion de chasse a été déclenché en urgence par l'Armée de l'air, qui assure la sureté aérienne sur l'ensemble du territoire, car l'appareil civil approchait de la zone interdite du survol de l'aéroport du Bourget et était injoignable. Le Rafale, qui est intervenu dans un délai "extrêmement rapide" selon le service d'information de l'Armée de l'air (Sirpa-Air), est alors venu se placer sur le côté gauche du petit avion d'affaires pour établir un contact. Il l'a ensuite obligé à se dérouter vers un petit aéroport de l'ouest parisien.

L'appareil était en provenance d'Anvers, en Belgique, et entendait se poser sur le tarmac du Bourget. Il semble en effet que son pilote ignorait l'interdiction de survol du Bourget mise en place en raison de la COP21 qui s'y déroule.  En principe, le code des transports prévoit que "le fait pour le pilote de survoler, par maladresse ou négligence, une zone du territoire français en violation d'une interdiction" est puni de six mois de prison et de 15.000 euros d’amende, mais aucune poursuite n'aurait été engagée à ce stade selon le Sirpa-Air cité par L'Obs.