Seine-et-Marne : un violeur, libéré sous bracelet électronique, va vivre à 150 mètres de chez sa victime

Auteur(s)
MM
Publié le 12 mai 2015 - 17:42
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Au procès.
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©Fayolle Pascal/Sipa
Un violeut libéré par un aménagement de peine va désormais vivre à 150 mètres de sa dernière victime.
©Fayolle Pascal/Sipa
Un violeur récidiviste, libéré après 6 mois de prison alors qu'il avait été condamné à 5 ans de réclusion dont 2 ans ferme, est retourné s'installer à 150 mètres du domicile de sa victime.

Un violeur récidiviste, José P., un Portugais de 61 ans, condamné à 5 ans de prison dont 2 ans ferme en octobre 2014, est sorti de prison en bénéficiant d'un aménagement de peine et avec l'obligation de porter un bracelet électronique. Il a donc pu se réinstaller chez lui à Croissy-Beaubourg, en Seine-et-Marne… à 150 mètres du domicile de sa dernière victime.

C'est par une lettre de la juge d’application des peines que cette mère de famille a appris la libération sous bracelet électronique de son violeur. "J’étais anéantie. Je n’ai pas compris cette décision de justice", témoigne-t-elle sur Europe-1C'est en juillet 2010 que cette femme de 36 ans a été agressée chez elle par José P., par ailleurs ami de la famille, venu faire des travaux chez elle. 

"Je passe devant chez lui tous les jours pour aller à l’école, aller à la boulangerie, au centre commercial… Le bus de mon fils le dépose devant chez lui", témoigne-t-elle sur la radio. Et d'ajouter: "je vis dans la crainte, dans la peur. C’est une double peine pour moi, je suis victime et c’est encore moi qui paie. Je pense même à déménager et je trouve inadmissible que ce soit la victime qui doive déménager et non le coupable".

La juge d'application des peines n'aurait pas éloigné le violeur de sa victime après avoir constaté l'absence d'incident pendant les quatre ans d'enquête, soulignant qu’il "est tout à fait regrettable que son domicile soit situé sur la même commune que celle de la victime". Le violeur a toutefois interdiction d'entrer en contact avec elle, de fréquenter les écoles de ses enfants ou de faire des courses en bas de chez lui, précise Europe-1.

José P. avait déjà été condamné à 12 ans de réclusion par la cour d’assises de Paris pour avoir violé sous la menace d’une arme plusieurs élèves infirmières de l’hôpital Trousseau durant l’été 1981.

 

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