Un cerf se réfugie sur une propriété privée, tensions entre chasseurs et riverains

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La rédaction de France-Soir
Publié le 20 mars 2019 - 12:09
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Une chasse à courre au cerf
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L'un des chasseurs a pénétré sur une propriété privée ou s'était réfugié le cerf.
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Une chasse à courre se déroulant dans l'Oise a provoqué des tentions entre veneurs et riverains après qu'un des chasseurs a pénétré sur une propriété privée de Thiers-sur-Thève. Le cerf poursuivi par l'équipage s'y était réfugié.

Un incident a une nouvelle fois opposé veneurs et habitants d'une commune rurale mi-mars, un cerf s'étant réfugié en ville lors d'une chasse à courre dans l'Oise mi-mars.

L'un des membres de l'équipage l'a alors poursuivi jusque sur la propriété privée de Thiers-sur-Thève, commune située en bordure de la forêt d'Ermenonville.

Selon Le Courrier picard  la riveraine a alors appelé les gendarmes pour dénoncer cette violation de propriété. "Arrivés sur place, la dizaine de militaires constate qu’une vingtaine de riverains ont rejoint leur voisine pour la soutenir face aux chasseurs", rapporte le quotidien local. Les tensions se seraient cependant apaisées après que le chasseur a reconnu son erreur. Le cerf a été gracié.

L'incident intervient alors qu'un arrêté publié le 1er mars dernier impose désormais aux équipages de chasse à courre de gracier un animal au bout de ses forces ou acculé lorsque celui-ci s'est réfugié dans une zone habitée. Les veneurs doivent alors tout faire pour faciliter sa fuite et, s'il n'y parviennent pas, prévenir les autorités. Une règle qui laisse cependant quelques points en suspens.

Voir: Chasse à courre - si, les animaux pourront encore être tués en ville

La position officielle de la Société de vénerie est de gracier l'animal qui s'approche des zones d'habitation ou propriétés privés et de tenter de l'en faire partir. Position qui n'a cependant pas force de loi. Par principe "nul n’a la faculté de chasser sur la propriété d’autrui sans le consentement du propriétaire ou de ses ayants droit". Dans certains cas les chasseurs peuvent être autorisés à achever un animal mortellement blessé ou épuisé sur une propriété privée, mais avec l'accord du propriétaire ou locataire.

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