Versailles : le père de famille collectionnait les vidéos de femmes filmées à leur insu dans les cabines de la piscine
Une véritable collection pour voyeur compulsif. C'est ce qu'ont retrouvé les policiers du commissariat de Versailles chez un père de famille de 50 ans qui possédait chez lui pas moins de 300 vidéos de femmes en maillot de bains ou dénudées, prises à la volée à la piscine. Contre le gré bien entendu des personnes en question.
Le suspect dans cette affaire sera déféré ce vendredi 24 devant le parquet de Versailles. Il devrait être mis en examen pour avoir filmé plusieurs centaines de femmes dans les cabines de la piscine Montbauron de Versailles. Les autorités ont été alertées à l'origine par des femmes qui se sont plaintes de voir une main munie d'un téléphone mobile, de couleur doré, qui les filmait alors qu'elles se dénudaient pour enfiler leur maillot.
La police a alors décidé de dresser une liste de suspects en utilisant un stratagème simple. Ils ont tout simplement consulté les historiques des badges des clients de la piscine pour voir qui était systématiquement présent en même temps que chacune des victimes. Un homme a alors été identifié, et son profil a rapidement parlé aux employés de la piscine: le quinquagénaire suspecté avait en effet la particularité de se rendre fréquemment dans l'établissement… sans jamais se baigner, ni même se changer.
Mercredi 22, les policiers ont décidé d'appréhender l'homme. Ce dernier s'est d'ailleurs rendu compte d'une présence policière et s'est exceptionnellement changé et est allé dans l'eau. Un stratagème qui n'a pas trompé les fonctionnaires venus l'arrêter et qui sont allés le cueillir au bord du bassin.
Une perquisition à son domicile a permis de mettre la main sur 300 vidéos volées. Le suspect a reconnu les faits, et a expliqué qu'il filmait ses victimes depuis le mois de janvier, un lapse de temps suffisant pour se constituer déjà une coquette collection, à raison de trois à quatre "séances de piscine" hebdomadaires. La motivation de ces actes, de la part d'un homme qui n'avait pas le moindre antécédent judiciaire? D'après les éléments de l'enquête qui ont été diffusés, son brusque accès de voyeurisme était motivé par un facteur interne à son ménage: l'absence de vie sexuelle.
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