Mardi 29 mars : la Bourse de Paris termine en hausse
La Bourse de Paris a clôturé en hausse ce mardi 29 mars (+0,85%), après quatre jours de pause pour Pâques, les investisseurs s'étant montrés toutefois prudents, dans l'attente d'un discours de la présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed). L'indice CAC 40 a pris 36,99 points à 4.366,67 points, dans un volume d'échanges faible de 2,7 milliards d'euros. Jeudi 24, il avait fini en forte baisse de 2,13%.
La place parisienne a démarré du bond pied, avant de perdre un peu de terrain au cours de la séance, restant toujours bien orientée. "La séance a bien commencé mais le rebond a été avorté par la baisse des cours du pétrole d'un côté et une ouverture en léger repli des marchés américains de l'autre", résume à l'AFP Andrea Tuéni, analyste chez Saxo Banque.
Les prix du pétrole déclinaient mardi en cours d'échanges européens et américains, dans un marché de plus en plus sceptique sur une future résorption des excédents et lesté par des prises de bénéfices. De plus, l'attentisme dominait les marchés, "après un retour d'un week-end prolongé et dans l'attente d'un discours de Janet Yellen", présidente de la Fed, qui aura lieu après la clôture des marchés européens, ajoute encore Andrea Tuéni.
"Un certain nombre de responsables de la Fed ont laissé planer l'idée d'un relèvement des taux directeurs de l'institution plus proche que ce que les marchés anticipent", explique pour sa part Alexandre Baradez, un analyste de IG, ce qui a suscité la prudence des investisseurs. Sur le terrain des indicateurs, l'octroi de crédits au secteur privé en zone euro a de nouveau accéléré en février.
Aux États-Unis, les prix des logements ont poursuivi leur solide hausse en janvier, selon l'enquête Case Shiller et le moral des ménages s'est amélioré davantage que prévu en mars, selon l'indice publié par le Conference Board. Parmi les valeurs, Faurecia a reculé de 0,65% à 32,12 euros, pénalisé par l'annonce qu'une de ses filiales aux États-Unis était visée par une action de groupe l'accusant de "pratiques anti-concurrentielles".
Bolloré a perdu 2,95% à 3,53 euros, alors que le groupe diversifié a publié un bénéfice net part du groupe en hausse de 157% à 564 millions d'euros, tiré par les activités de transport-logistique et de communication. Bourbon a terminé en baisse de 0,88% à 13,55 euros, après avoir été soutenu en cours de séance par l'annonce de l'acquisition pour 320 millions de dollars d'activités de transport de gaz auprès de son actionnaire Jaccar Holdings.
Peugeot a grimpé de 1,06% à 15,21 euros alors que le président du directoire du groupe automobile, Carlos Tavares, a gagné 5,24 millions d'euros en 2015, soit près du double de l'année précédente, une rémunération à laquelle l’État s'est opposé en vain. Recylex a plongé de 7,84% à 2,47 euros. Le groupe, au pied du mur en raison d'un besoin urgent de financement, a obtenu un sursis d'un mois auprès d'un de ses créanciers, et a jusqu'à fin avril pour boucler ses discussions en cours avec des partenaires potentiels.
La cote parisienne a également été animée par une série de recommandations. Cegedim a ainsi décollé de 5,07% à 25,90 euros grâce au relèvement de la sienne à "acheter" contre "neutre" par Kepler-Cheuvreux, tout comme Veolia Environnement (+2,80% à 20,92 euros) relevé à "surperformer" par RBC Capital. A l'inverse, Pernod Ricard a souffert (-0,63% à 99,35 euros) de l'abaissement de la sienne à "neutre" contre "acheter" par UBS, ainsi que Saft (-3,09% à 25,99 euros) abaissé à "neutre" contre "acheter" par HSBC.
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