Saint-Saulve ex-Ascoval : le repreneur sur le site en fin de semaine prochaine

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Par AFP - Paris
Publié le 23 mai 2019 - 19:46
Mis à jour le 24 mai 2019 - 00:12
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Le ministre de l'Economie français Bruno Le Maire à Paris, le 23 mai 2019
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© Martin BUREAU / AFP
Le ministre de l'Economie français Bruno Le Maire à Paris, le 23 mai 2019
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Le repreneur de l'aciérie de Saint-Saulve (ex-Ascoval) se rendra en fin de semaine prochaine sur le site pour rencontrer les salariés, inquiets après la faillite de British Steel, a annoncé jeudi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.

"Nous croyons en ce projet de reprise d'Ascoval par British Steel et nous croyons en l'avenir d'Ascoval", a insisté le ministre à l'issue d'une rencontre avec les salariés à Bercy.

Le repreneur a dit à M. Le Maire cet après-midi qu'il "tiendra(it) ses engagements en termes de décaissements financiers".

"Il tiendra ses engagements sur les 2,5 millions d'euros qu'il doit apporter d'ici quelques semaines et il tiendra ses autres engagements financiers", a-t-il précisé, ajoutant qu'"il y a d'autres décaissements qui sont prévus pour un montant total de 22 millions d'euros".

"Nous avons du temps devant nous", a encore souligné le ministre en rappelant que l'activité était "garantie pour les six mois qui viennent".

"Le plan industriel" est de "combiner Ascoval avec FN Steel (Pays-Bas) et Hayange (Moselle)", qui utilisent l'acier produit à Saint-Saulve, et "est toujours le bon", selon des propos tenus lors de la réunion par le président de British Steel, Roland Junck, et rapportés à l'AFP par une source proche du dossier.

Selon M. Le Maire, "le projet est viable et l'aciérie d'Ascoval a un avenir ne serait-ce que parce que nous voulons avoir un outil sidérurgique français qui soit puissant et nous permette de garantir la réalisation d'un certain nombre de produits".

Il a expliqué qu'il fallait du temps pour que l'aciérie de Saint-Saulve, qui produit de l'acier rond, fabrique de l'acier plat utilisable par la production de rails à Hayange (Moselle) pour la SNCF.

"Je serai rassuré quand on sera au bout. C'est trop grave ce qui se passe. Il y a des familles qui souffrent", a déclaré de son côté Bruno Kopczynski, porte-parole CFDT de l'intersyndicale de l'aciérie de Saint-Saulve.

"On ne peut pas leur dire maintenant youpi vous êtes sauvés si on apprend jeudi ou vendredi prochain de la bouche de Marc Meyohas (un des dirigeants de l'actionnaire Greybull Capital) ... qu'il n'aura pas les financements", a ajouté M. Kopcynzki.

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