Mort du comédien et metteur en scène Robert Hossein

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Par AFP - Paris
Publié le 31 décembre 2020 - 13:30
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Le metteur en scène et comédien français Robert Hossein en 2003 sur le plateau de l'émission littéraire "Vol de nuit" de TF1
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© DAMIEN MEYER / AFP/Archives
Le metteur en scène et comédien français Robert Hossein en 2003 sur le plateau de l'émission littéraire "Vol de nuit" de TF1
© DAMIEN MEYER / AFP/Archives

Monument du théâtre, le comédien et metteur en scène Robert Hossein, connu pour son rôle du comte de Peyrac dans la série des "Angélique" ainsi que ses méga-productions sur scène, est décédé jeudi, a annoncé son épouse à l'AFP.

Il est décédé "ce matin à l'hôpital", après "un problème respiratoire", a indiqué son épouse, la comédienne Candice Patou, confirmant une information du Point. L'acteur avait fêté mercredi ses 93 ans.

"Du théâtre comme vous n'en verrez qu'au cinéma", prônait ce défenseur du théâtre destiné au plus grand nombre avec de superproductions comme "Un homme nommé Jésus", "Les Misérables" ou encore "Notre Dame de Paris".

Mais avant cela, il était un acteur devenu sex symbol dans les années 60 grâce au rôle de Joffrey de Peyrac dans "Angélique, marquise des anges", qui le rend célèbre.

Né le 30 décembre 1927 d'un père iranien zoroastrien compositeur et d'une mère russe orthodoxe, Robert Hossein, né Abraham Hosseinoff, a grandi dans la pauvreté et décidé après la guerre, à 15 ans, de se consacrer à l'art dramatique.

A Reims, il fonde son "théâtre populaire" et une école dont sortiront Anémone et Isabelle Adjani.

Au cinéma, sa carrière s'étend de 1948 à 2019, donnant notamment la réplique à Brigitte Bardot dans "Le repos du guerrier" (1962) et devenant l'acteur fétiche de Roger Vadim ("Le Vice et la Vertu" en 1963, "Barbarella" en 1968).

"Il a été acteur, auteur, metteur en scène, c’était le prince du théâtre populaire, on ne compte pas ses succès, il avait un sourire charmeur, un œil de velours, une belle voix : que d’atouts pour un homme qui avait le charme de Robert HOSSEIN - c’est normal puisque c’était lui!", a réagi l'ancien président du Festival de Cannes Gilles Jacob sur Twitter.

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