Face aux faiseurs de guerre : l’armée des ombres devient l’armée des lumières

Auteur(s)
Caroline Porteu, pour France-Soir
Publié le 24 avril 2023 - 17:00
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Image par FelixMittermeier de Pixabay
Image par FelixMittermeier de Pixabay

TRIBUNE/OPINION - Dressons tout d'abord cette petite chronologie afin de contextualiser : le 6 janvier 2023, France-Soir plaidait devant le Tribunal Administratif de Paris, face au Ministère de la Culture à propos de sa décision de ne pas renouveler son agrément de média de presse en ligne. Le 13 janvier 2023, par décision du tribunal, France-Soir récupérait son agréement. En février 2023, Rima Abdul-Malak, la ministre de la Culture en personne, a menacé Cnews et C8 de les priver de fréquences de diffusion, en indiquant que le régulateur, l’ARCOM (l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) serait très attentif au respect du pluralisme. Ce 23 mars 2023 sur France Inter, Thierry Breton, Commissaire européen au marché intérieur, a menacé Elon Musk, le PDG de Twitter :  

“Elon Musk fait ce qu'il veut avant le 1er septembre. Puis partir du 1er septembre, il fera ce qu'on lui demandera de faire, s'il veut continuer à opérer.”

En fait, ces menaces ou ces tentatives d’interdiction représentent une véritable atteinte à la liberté d’expression et au débat démocratique, qui ne peut avoir lieu sans une réelle information, médiatisée.  

Il y a 9 ans, j’avais écrit un billet à propos de cette thématique sur mon blog Mediapart sous le pseudo de Lucie Couvreur. Vu l’actualité, il m’apparaît utile de le republier pour France-Soir : les théories qui semblaient les plus folles à l’époque sont en train de s’avérer totalement justes.  

Raisons pour lesquelles toute expression libre et non conforme à la doxa ambiante serait en cours d’interdiction par ceux qui détiennent et exercent l’autorité.  

Une sorte de nouvelle religion qu’il est interdit de critiquer, sans être condamné au bûcher. La citation de la Boétie prend dès lors tout son sens "pour que les hommes, tant qu'ils sont des hommes, se laissent assujettir, il faut de deux choses l'une : ou qu'ils y soient contraints, ou qu'ils soient trompés." (Discours sur la servitude volontaire, 1574). 

L’armée des ombres à laquelle je fais référence dans le titre de cet article est en train de devenir une armée des lumières qui doit disparaître car comme le disait Brzezinski dans son discours de 2012. Un discours que je cite à la fin de cet article :  

“Le XXIème siècle qui devrait être le siècle de l’Amérique, risque de ne pas l’être à cause de la prise de conscience des masses populaires grâce aux nouvelles techniques de communication et en particulier internet”.  

En conséquence, le titre initial de mon article de 2014 qui était Face aux Faiseurs de Guerre : l’armée des ombresa été actualisé.

Voici l'article original :

Ce titre faisait évidemment référence au film de Melville, d’après un roman de Kessel, décrivant ces soldats inconnus de la résistance, qui ont donné leur vie, pour la liberté et qui ont combattu l’occupation. 

Aujourd’hui, la France et l’Europe ne sont pas “officiellement” en guerre, même si cette dernière fait bien entendu rage en Ukraine, avec un appui matériel manifeste de l’Union européenne et de plusieurs de ses États membres. Mais la guerre au sens conventionnel du terme se trouve ailleurs : guerres civiles en Irak, en Lybie, en Syrie, en Ukraine, Israël contre les Palestiniens pour n’en citer que quelques-unes. 

Cependant, il y a d’autres formes de guerres : monétaires, économiques, énergétiques et psychologiques. Bien souvent les motifs des secondes se transforment en guerres conventionnelles par ceux qui veulent conquérir, coloniser, contrôler, garder le pouvoir : ceux que l’on peut appeler “les faiseurs de guerre”. 

Pour pouvoir passer d’une guerre non conventionnelle à une guerre conventionnelle, deux conditions sont requises : il faut un prétexte et il faut que ce prétexte soit crédible auprès des opinions publiques. C’est avec cette seconde condition que commence la “guerre de l’information”.  

Il faut un mensonge (ou des mensonges). Plus il est gros et plus son exploitation est rapide, plus il a de chances de passer dans la population, d’être accepté, de passer de mensonge à vérité de masse et d’être ainsi cru.  

Nos démocraties, essayant encore de passer pour des démocraties, tiennent compte de l’opinion publique. Il est donc essentiel que ces opinions publiques soient convaincues de la nécessité de la guerre et c’est le prétexte, bien souvent mensonger qui doit servir de déclencheur. 

C’est ce qui s’est passé avec l’Irak en particulier, ou l’invasion de l’Irak s’est faite sur un mensonge (armes de destruction massives qui n’existaient pas). Mensonge avoué par la suite dont on attend toujours la sanction. Question de violation du droit international, ce mensonge était quand même énorme, avec le film malheureusement réel et devenu célèbre d’une fiole agitée à l’ONU pour prouver la nécessité absolue d’envahir l’Irak de toute urgence, ce qui fut fait (1).

Depuis, il y a eu des prétextes, comme celui du massacre de la Ghouta (Syrie), sur lesquels curieusement, les médias occidentaux se sont tus soudainement, lorsqu’il est apparu que les soi-disant preuves de culpabilité n’étaient pas aussi évidentes que le prétendaient les “faiseurs de guerre”. Le prétexte a été oubli, l’invasion de la Syrie aussi. 

Un retour sur l’Ukraine 

Le gouvernement actuel de l’Ukraine a pris le pouvoir à la suite d’un putsch organisé avec le soutien des Européens et des Américains, en faisant en sorte qu’un Président élu soit destitué avec un début de guerre civile (leur Maïdan). Les médias occidentaux se sont, alors, félicités du résultat de cette révolution contre des oligarques corrompus en tentant de dissimuler le fait que le nouveau gouvernement n’avait vraiment rien de très modéré et encore moins de démocratique vu les partis qui avaient accédé au pouvoir. 

Les médias se sont aussi tus lorsque :  

  • L’or de la Banque Centrale Ukrainienne a pris un avion pour les Etats-Unis (2).

  • Le Russe a été interdit comme langue officielle en Ukraine. 

  • De nombreux Ukrainiens ont réclamé une consultation démocratique, permettant aux régions de conserver une certaine autonomie, et se sont vu refuser cette consultation électorale sur la fédéralisation. 

  • Une centaine de personne se sont fait brûler dans des conditions inimaginables dans la ville d’Odessa, les médias se sont tus. Bien que cet épisode puisse être tout à fait comparé à un autre massacre, en France, du nom d’Oradour Sur Glane. 

Les médias se sont indignés de l’outrecuidance du peuple ukrainien lorsque, les populations ukrainiennes ont voté pour leur sécession et leur indépendance, et en particulier le rattachement de la Crimée à la Russie.  

En effet, certaines régions refusaient d’être rattachées au gouvernement de Kiev et à ses nouvelles manières de gouverner, imposant des mesures austéritaires décidées par le FMI, et mettant les populations à la merci de groupuscules sanguinaires et incontrôlables. 

Les médias ont juste oublié qu’un peuple pouvait et devait se révolter contre la dictature, même si cette dictature prenait le masque d’une fausse démocratie.  

Tous les médias ? Non, justement pas tous. Les blogs de ré-information ont commencé à surgir, ceux que l’on appelle les “médias alternatifs”, qui s’étaient déjà montré très actifs lors de l’épisode syrien sur le massacre de la Ghouta, évoqué précédemment.  

Ils ont réagi, apporté des informations, diffusé, relayé une multiplicité de déclarations, meurtres, exactions en tous genres, en provenance de toute l’Europe, de tous les pays. Et bien sûr de l’Ukraine elle-même, montrant que les séparatistes aujourd’hui dénommé “terroristes” étaient des gens comme vous, comme moi, des civils pour la plupart et qu’ils n’avaient aucune confiance dans le nouveau gouvernement pour leur assurer le développement, la prospérité et la paix civile indispensable à un pays. 

Le plan Brzezinski 

Ce qu’il y a d’encore plus extraordinaire dans cette guerre de l’information, c’est que les plans des faiseurs de guerre, étaient déjà connus et écrits. Écrits non pas par des “conspirationnistes” mais par ceux -là même qui les avaient conçus. Et là il faut arriver au livre de Brzezinski, “Le Grand Échiquier” écrit en 1997 (3)(4). 

Dans son livre, Brzezinski, fasciné par le concept d’empire, explique la stratégie de la nouvelle Rome impériale américaine, les moyens qu’elle s’est donnés pour parvenir au contrôle, et ceux qu’elle a l’intention de déployer pour conserver son hégémonie sur toute la planète. 

Et plus particulièrement : la conquête et le contrôle de l’Eurasie. Mais pour cela, il fallait absolument neutraliser le développement de la Russie et de la Chine:

“Le but de ce livre est donc de formuler une politique géostratégique cohérente pour l’Amérique sur le Continent Eurasien" (page 25). 

Pour l’auteur, l’Amérique est le seul pays capable d’assumer le rôle de super puissance globale pour le bien de l’humanité et son modèle de culture et de développement économique doit se déverser partout. Il n’y a point d’autre vérité que le libre-échange et la concurrence sans limites et sans entraves. Ce qu’il y a d’ailleurs d’assez intéressant dans cet écrit, c’est également son obsession pour la notion d’élite supérieure :

“L’empire britannique puise une bonne part de sa stabilité dans l’acceptation de la supériorité culturelle britannique” (page 45). 

Les outils de domination de l’empire américain sont économiques, monétaires, militaires, énergétiques, et idéologique. Et c’est là où nous en arrivons à quelque chose de fascinant. La notion de supériorité culturelle, raciale ou religieuse, est assez mal vue en Europe pour des raisons historiques qui tiennent autant aux guerres de religion, ou à l’impérialisme religieux, qu’à l’idéologie politique qui peut produire les pire des totalitarismes.   

Les Européens sont assez réfractaires aux dogmatismes d’empire, qu’ils soient religieux ou politiques. Et quelque part, ils sont encore plus réfractaires aux totalitarismes car ils en ont vécu un certain nombre. Les États-Unis n’ont pas cette histoire. 

Il est donc indispensable pour la doctrine Brzezinski ou ceux qui l’appliquent de trouver des arguments ailleurs que dans cette supériorité “révélée”.  

L’inféodation de l’Ukraine est un passage incontournable pour contrer le développement de la Russie ainsi que pour le contrôle de l’Eurasie. Et la guerre de la communication est l’OUTIL par lequel cette prise de contrôle doit se faire, puisqu’il est hors de question compte tenu de l’histoire des Européens de faire référence aux vraies motivations écrites par Brzezinski : la supériorité culturelle et politique du modèle américain! 

J’ai parlé au début de l’article de contrôle énergétique. L’Ukraine est également un endroit stratégique, tout d’abord de part de sa situation géographique et son statut de distributeur de gaz en provenance de Russie. Mais là nous en arrivons à une situation bien plus vaste également évoquée par Brzezinski dans sa volonté de nouvel ordre mondial et planétaire sous l’égide de l’empire. Il s’agit bien sûr des pays du Proche-Orient. 

Si l’hégémonie américaine peut se conserver par les armes ou par la monnaie, l’un de ses plus fidèles alliés au Proche-Orient doit bénéficier d’une autre moyen de contrôle: les politiques et les ressources énergétiques. Les choses deviennent claires. Les pays du Proche-Orient et cette partie du bassin Méditerranéen sont d’une richesse extraordinaire en gisements de gaz et de pétrole. 

Le JSS NEWS nous dit (5) :

“Grâce aux gisements gaziers Tamar et Léviathan, la real politique conduira les États vers une voie encore trop peu explorée, l’israélisme. Quel regard portera le monde sur le minuscule état israélien, lorsque celui-ci fera son entrée dans ‘la cour des grands’, en tant qu’état producteur/exportateur de gaz et de pétrole ? En effet, au-delà de cette indépendance non négligeable, tant espérée de surcroit, se trouve un autre filon à exploiter, et non des moindres, un filon politique et stratégique, véritable levier contre l’anti-israélisme”. 

On peut rajouter depuis l’écriture de cet article du JSS NEWS, un autre gisement d’une extrême importance, exploitée par une société palestinienne du nom de “Gaza Marine”. L’État palestinien et Gaza Marine devaient signer un contrat avec Gazprom en Juin 2014. (6) 

Les mensonges et les manipulations de l’opinion publique 

“La violence trouve son seul refuge dans le mensonge et le mensonge, son seul soutien dans la violence. Tout homme qui a choisi la violence comme moyen doit inexorablement choisir le mensonge comme règle” - Alexandre Soljenitsyne, Le Cri. Le discours du prix Nobel - L'Express, septembre 1972. 

Ces stratégies de domination et de contrôle absolu ne peuvent être efficaces dans des pays ayant l’histoire des pays Européens dans lesquels un Torquemada, pas plus qu’un Hitler, ou Pol Pot n’auraient à nouveau beaucoup de chances de faire recette. Il faut donc impérativement fabriquer des prétextes et des motifs et passer par un manichéisme binaire dont les américains sont très friands : la désignation d’un bouc émissaire. 

Ce bouc émissaire ne peut être aujourd’hui personne d’autre que Vladimir Poutine. 

Le modèle américain qui doit être imposé à l’Ukraine, comporte trois aspects particulièrement importants : 

  • La possibilité de masser des troupes dans le pays alors qu’il ne fait pas partie de l’Otan, possibilité prévue par une surprenante autorisation en cours devant le Congrès des USA. Cette loi allant même jusqu’à s’ingérer dans les politiques d’autres pays limitrophes de la Russie comme la Géorgie et la Moldavie, même si ces derniers n’appartiennent pas à l’Otan. 
    Possibilité confirmée par une invraisemblable résolution du Parlement Européen déclarant que l’annexion de la Crimée est une violation du droit international, résolution sans doute destinée à éviter tout process démocratique pour s’engager dans une guerre contre la Russie à la demande des Américains, sous prétexte bien sûr de protéger l’Ukraine, ou la Pologne par exemple ! On peut d’ailleurs se demander au nom de quelle inégalité une telle résolution n’a pas été votée pour Israël. 

  • La privatisation de ses secteurs stratégiques et leur braderie totale dans la pire des situations qui soient (7), le plan venant d’être enclenché et le fils du Vice-Président Américain Joe Biden, semble en être un des heureux bénéficiaires (8).

  • La mise sous coupe par le Fonds Monétaire International (FMI) dont le prêt ne sera accordé que si l’Ukraine récupère les territoires de l’Est dont les Séparatistes ont voté l’indépendance. Nous sommes totalement dans le concept de guerre préventive, inauguré par les États-Unis, mais qui n’est destiné qu’à s’assurer du contrôle sur des ressources énergétiques et des territoires ainsi que le maintien de l’hégémonie américaine mise en péril par des décisions très récentes des BRICS, sur la création d’une nouvelle architecture financière indépendante du système financier occidental, et ce fameux réseau de maillage décrit par Brzezinski, destiné à contrôler le bon comportement des vassaux, le FMI étant l’un des fer de lance de ces organisations. 

L’armée des ombres 

Et c’est là où j’en viens à la quatrième partie de cet article : l’armée des ombres. 

Le prétexte du crash de l’avion malaysien n’a visiblement pas fonctionné comme il aurait dû ou pu. La culpabilité de la Russie, ni même celle des séparatistes Ukrainiens étant impossible à établir, il devient essentiel dans le discours médiatique européen de désigner le mal absolu, lui donner forme et visage, et nous sommes en train d’assister à une diabolisation médiatique anti-Poutine comme rarement vue, sans doute également destinée à influencer l’opinion publique Russe pour chercher une déstabilisation de l’intérieur. Sur le crash en lui-même, comme sur la Ghouta, nous n’aurons sans doute jamais de vérité officielle. 

Il s’est produit là aussi quelque chose de très important. 

Une armée de fourmis internautes, dans tous les pays, Ukraine incluse, se sont mises à se poser des questions, ont cherché ensemble, échangé sur les blogs participatifs, se sont envoyées des informations, les ont fait traduire. Cette gigantesque intelligence collective qui n’a que faire d’une quelconque supériorité culturelle, raciale ou religieuse, d’un clivage politique ou confessionnel, s’est mise à essayer par tous les moyens d’apporter sa brindille à la recherche de la vérité.

Et elle a tellement bien réussi ce formidable enjeu médiatique, que malgré la paresse, pour ne pas parler de veulerie des médias mainstream habituels, elle a réussi à mobiliser l’opinion publique et à attirer son attention sur le fait que la vérité était peut être très éloignée de la version officielle qui en était distribuée. 

En France, le site qu’il faut absolument signaler pour sa couverture des évènements Ukrainiens depuis la destitution de Ianoukovitch jusqu’au crash du Boeing MH17, est celui d’Olivier Berruyer qui a fourni un travail de titan sur ces sujets, travail dont le succès entraînait le succès par la multiplication des contributeurs et des fourmis bénévoles, en provenance de tous les pays, qui se sont jointes à sa recherche de la vérité.  

Ces relais multiples dans tous les pays, ont permis à quelques personnalités médiatiques en vue, de chercher une autre vérité et de le clamer haut et fort. Je pense notamment à Oliver Stone ou aux articles de Robert Parry, journaliste d’investigation très renommé aux États-Unis, ou encore Paul Craig Roberts, ancien sous-secrétaire d’état au Trésor américain. 

Ces fourmis permettent d’établir des liens, de s’étonner de la synchronicité d’un bon nombre d’évènements, d’apporter de nouvelles informations, de les relier entre elles, de faire ressortir celles qui devraient rester cachées. 

Les réseaux sociaux et les médias alternatifs deviennent des acteurs majeurs de cette guerre de l’information, par leur recherche de la vérité, de la compréhension du pourquoi, devant ces avalanches de mensonges et de désinformations. 

Ils sont cette armée des ombres, armée de fourmis résistantes qui, en permettant de démasquer les mensonges, feront peut-être en sorte que cette nouvelle guerre voulue par les États-Unis, et déjà en cours à Gaza n’ait pas lieu pour la première et se termine pour la seconde. 

Et leur (notre) action est d’autant plus importante et d’autant plus urgente que les récentes déclarations du Président Obama (10), comme celle de son chef d’état-major (9), le Général Dempsey, montrent que ces faiseurs de guerre sont plus que pressés (11 et 12). 

Les attaques russes transforment le paysage politique de la sécurité en Europe”

Nous sommes l’armée des ombres et je pense que pour beaucoup d’entre nous, nous ne voulons pas de cette guerre, alors sachons faire en sorte qu’elle n’ait pas lieu par la ré-information que nous pouvons apporter. Sachons à nouveau susciter cette prise de conscience des masses Européennes que déplorait Brzezinski à la conférence de l'EFNI en 2012 , car elle les avait empêché d'atteindre les objectifs qui étaient les leurs ! (13)  

Notes :
  • Certains des liens ci-dessous ne sont plus accessibles mais je les laisse volontairement car effectivement ils montrent le niveau de censure actuel en particulier sur les médias désormais interdits comme RU, Spoutnik et d’autres. D’autres ont disparu car les sources n’existent plus.  

(1) L'incroyable histoire du mensonge qui a permis la guerre en Irak

(2) Alerte ! Les USA font main basse sur l’Or Ukrainien! 35,5 tonnes

(3) Le Grand Échiquier, version PDF

(4) http://ae-editions.eklablog.com/brzezinski-le-grand-echiquier-a58273885 (non disponible)

(5) Les hydrocarbures israéliens seront le plus puissant des leviers diplomatiques

(6) Gaza : le gaz dans le viseur

(7) L'Ukraine à vendre

(8) Company In Which Joe Biden's Son Is Director Prepares To Drill Shale Gas In East Ukraine

(9) Stepping on the Path of Open Hostility – US to Create New Military Alliance against Russia

(10) http://www.defense.gov/news/newsarticle.aspx?id=122751  

(11) Déclaration du chef d’état-major américain sur le nouvel environnement sécuritaire européen , traduite par Olivier Berruyer dans cet article. 

(12) Déclaration du Président Obama sur les tirs Russes sur l’Ukraine.

(13) Conférence de Brzezinski à l'EFNI

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