Les articles du biologiste Jean-Marc Sabatier publiés dans InfoduJour et censurés par Google réunis dans un ouvrage inédit
Suite à la censure exercée par Google-Alphabet sur les articles du biologiste Jean-Marc Sabatier - relatifs à ses travaux sur le Sars-CoV 2 et la vaccination - initialement publiés par InfoDuJour (IDJ), le directeur de la publication Marcel Gay du média en ligne a décidé de réagir à cette “prise de contrôle planétaire de l’information” : un ouvrage inédit intitulé “COVID-19, les articles censurés de Jean-Marc Sabatier, 2020, 2021, 2022” (aux éditions InfoDuJour), paru le 20 janvier 2023, reprend près de quatre-vingts textes supprimés du chercheur.
Avec l’émergence du nouveau coronavirus (Sars-CoV-2) en Chine, fin 2019, le monde a redécouvert l’existence des coronavirus hautement pathogènes. Les scientifiques et médecins peinent à comprendre ce nouveau virus susceptible d’attaquer des parties très différentes de l’organisme ainsi que les différentes manifestations cliniques de cette maladie.
Les découvertes de Jean-Marc Sabatier
Si quelques chercheurs, en observant au microscope des échantillons de tissus de patients décédés, ont compris que la pénétration du Sars-CoV-2 se faisait par les récepteurs ECA2 qui se trouvent dans la paroi interne des vaisseaux sanguins (endothélium), ils ne peuvent cependant expliquer la très grande variété des effets délétères provoqués par le Sars-CoV-2.
Dès février-mars 2020, Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS français, titulaire d’un Doctorat en biologie cellulaire et microbiologie et d’une Habilitation à diriger les recherches en biochimie, comprend dans le cadre d’un partenariat avec deux directeurs du laboratoire de virologie de Wuhan (province du Hubei - Chine) et le médecin Emmanuel Faucon que le récepteur cellulaire ECA2 (enzyme de conversion de l’angiotensine-2) sur lequel se fixe le virus (via sa protéine Spike), appartient à un vaste système physiologique et hormonal, appelé système rénine-angiotensine (SRA).
Il s’agit d’une découverte fondamentale puisque comme l’explique le scientifique : « Le véritable responsable des maladies Covid-19 n’est pas directement le virus Sars-CoV-2 mais le dysfonctionnement d’un vaste système physiologique et hormonal complexe et ubiquitaire appelé système rénine-angiotensine (SRA), conduisant à la suractivation du récepteur délétère AT1R. Ce système s’étend sur l’ensemble de l’organisme humain puisqu’on le retrouve dans les divers organes et tissus, tel le cœur, les poumons, le cerveau, le foie, les reins, les intestins, la rate, le pancréas, les glandes surrénales, le système vasculaire, le système auditif, les organes reproducteurs, les yeux et la peau, mais également au niveau des différents microbiotes (intestinal, vaginal, buccal et cutané) ».
Un article fondamental : le mode “opératoire” du SARS-CoV-2
Certains de la validité de leurs découvertes, Jean-Marc Sabatier et ses collègues écrivent un article intitulé SARS-CoV-2 & Covid-19: Key-roles of the renin-angiotensin system / Vitamin D impacting drug and vaccine developments qui paraît en avril 2020 dans la revue scientifique Infectious Disorders - Drug Targets.
Un document fondamental puisque c’est la première fois au monde qu’une équipe de chercheurs présente dans un article revu par les pairs le mode d’action du Sars-CoV-2 sur les cellules de l’organisme et une explication sur l’origine des maladies du Covid-19.
Dans cette étude scientifique, les chercheurs ont non seulement décrit le mode d’action du virus SARS-CoV-2 sur le SRA, en incluant les pathologies du Covid-19 connues, mais également d’autres pathologies anticipées.
En effet, parmi les maladies anticipées, sont mentionnées notamment l’immunodéficience acquise, les coagulopathies et thromboses (qui sont normalement « opposées » car l’une correspond à une déficience de la coagulation, contrairement à la seconde qui correspond à une hyper-coagulation !), l'athérosclérose, les atteintes aux organes reproducteurs, les dermatites, les atteintes du métabolisme lipidique, les troubles oculaires (rétinopathie, glaucome), les troubles neurologiques, le diabète de type 2 (intolérance au glucose), et autres maladies auto-immunes ainsi que les cancers.
Transmettre la connaissance scientifique
Jean-Marc Sabatier décrit également qu’au niveau du SRA, le récepteur cellulaire responsable de ces diverses pathologies Covid-19 est AT1R (récepteur de l’angiotensine-2 de type 1). Ce récepteur, indispensable au fonctionnement du corps humain, devient très « délétère » lorsqu’il est suractivé, car il possède des propriétés pro-hypertensive, pro-inflammatoire, pro-oxydante, pro-thrombotique, pro-hypoxique, pro-hypoxémique, pro-angiogénique, pro-fibrosante, pro-hypertrophique et fait chuter le monoxyde d’azote (NO) impliqué dans les phénomènes immunitaires, inflammatoires, et mnésiques. Le récepteur AT1R contrôle ainsi de nombreuses voies de signalisation au sein des cellules, et est véritablement une « usine à gaz » de notre organisme.
L’histoire des sciences est remplie de découvertes qui n'ont pas rencontré un écho immédiat. Pourtant, si cela a pris un peu de temps, l'histoire a donné raison à Jean-Marc Sabatier puisque aujourd'hui, ses découvertes sont confirmées et reprises par de très nombreux chercheurs. Mais à l’heure où l’ensemble de la population faisait face à des peurs largement entretenues par les organes du pouvoir et de nombreux médias, il était également important de transmettre certains savoirs à travers des contenus compréhensibles et fiables au grand public.
Dès le début de la crise sanitaire, Marcel Gay, directeur de la publication d’InfoduJour, a conscience que la transmission du savoir scientifique au grand public fait partie de la mission d’information. Loin de la routine de la majorité des grands médias qui reprennent les articles des agences de presse ou des titres concurrents, il est le premier patron de presse à avoir compris l’importance des découvertes de Jean-Marc Sabatier et à l’avoir invité à les partager dans son média.
Une démarche qui a donné la possibilité à ce grand scientifique de faire connaître ses recherches au-delà des spécialistes et de rencontrer des lecteurs en quête d’explications sur ces nouvelles pathologies Covid-19. En juillet 2022, avant la censure de Google et de quelques réseaux sociaux, plus de dix millions de personnes avaient lu les explications scientifiques de Jean-Marc Sabatier dans InfoduJour.
Honneur aux médias indépendants
À l’exception de quelques articles moins “gênants” pour les autorités politiques et sanitaires, comme celui sur la vitamine D, la quasi-totalité des articles de Jean-Marc Sabatier, publiés en 2020, 2021 et 2022, ont disparu du média en ligne InfoduJour.
Et le lecteur qui souhaite lire, par exemple, l’article intitulé : “Covid-19 : les limites de la vaccination", pourra constater non sans effroi que l’article a disparu d’internet et que seuls le titre, la date et l’heure de la publication sont encore visibles.
Dessous, une bannière affiche le message suivant : « Le contenu de cet article n’est plus disponible sur InfoduJour.fr. Il contrevient aux règles édictées par Google pour le motif suivant :" Google interdit les contenus provenant de sites qui contredisent le consensus scientifique ou médical, ainsi que les pratiques éprouvées" ».
« Consensus », « pratiques éprouvées »… la lecture de cette bannière, demande d’être bien sanglé sur sa chaise pour ne pas tomber à la renverse. En effet, toute personne qui se donne la peine de réfléchir à la sémantique employée par Google au regard de la réalité de la situation, peut aisément comprendre que pour arriver au « consensus » dont parle le géant du numérique, il faut au préalable avoir fait disparaître toutes les objections au narratif officiel autorisé.
Et, par son simple geste de censure (1), Google prouve que le consensus qu’il met en avant n’existe pas, pas plus que « les pratiques éprouvées », qui, si elles ne sont pas mentionnées de façon précise, font largement référence à la politique vaccinale menée à marche forcée et à grands coups de propagande.
Or l’autorisation de mise sur le marché qui a été donnée aux fabricants de vaccins en procédure accélérée par la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis et par l’Agence européenne des Médicaments (EMA) est conditionnelle, ce qui signifie, selon l’EMA, que ce type d’autorisation est délivré « sur la base de données moins complètes que ce qui est normalement requis (» et que par conséquent le fabricant s’engage à « fournir des données cliniques complètes à venir ». Des explications du régulateur européen qui ne vont pas avec les « pratiques éprouvées » derrière lesquelles Google s’abrite pour justifier la suppression des articles de ce scientifique de grand renom.
La censure des médias indépendants comme InfoduJour et quelques autres, aurait dû alerter tous les journalistes attachés à la Charte de déontologie de Munich qui est la déclaration des droits et des devoirs des journalistes. On aurait pu imaginer qu’au nom « du respect de la vérité » ou de « la liberté de l’information, du commentaire et de la critique » ceux-ci se seraient levés contre la suppression de certaines informations. Hélas, il n’en a rien été, bien au contraire. Et à l’exception de quelques-uns, l’ensemble de la profession semble indifférent à la censure quand elle ne l’appelle pas de ses vœux en envoyant ses vérificateurs d’informations que l'on appelle les fact-checkers.
InfoduJour en a fait les frais puisqu’un diplômé en histoire de 24 ans, stagiaire à l’AFP, a été autorisé à vérifier un article de Jean-Marc Sabatier. On est tout de même en droit de s’interroger sur les capacités de ce jeune homme à comprendre des mécanismes biologiques complexes et à s’autoriser à évaluer le niveau, la véracité des informations et des analyses d’un directeur de recherche au CNRS, spécialisé en biologie moléculaire, microbiologie et biochimie et dont les travaux scientifiques sont mondialement reconnus.
Mais une foi nouvelle se rassure non pas par les preuves, mais par la violence avec laquelle elle s’impose. Au XIIIᵉ siècle, les juridictions ecclésiastiques d’exception - qui procèdent davantage d’une volonté de justice que d’un idéal religieux - recherchent et punissent les Infidèles. En 2021, les croyants au Saint-Vaccin lancent des croisades contre ceux qui n’acceptent pas l’onction de Pfizer. Les « Pfizérisés » sont les nouveaux baptisés et tous ceux qui n’acceptent pas de faire partie de la nouvelle église sont moqués, conspués, chassés des lieux de convivialité et, plus grave, de leur lieu de travail. Tout ça, au nom de l’hésitation vaccinale qui ne devrait pas exister au pays de Pasteur. Pourtant, si ceux qui invoquent Pasteur et leur croyance en la science à tout bout de champ avaient justement un peu de science, ils sauraient que Pasteur, catholique pratiquant, disait : « Lorsque je rentre dans mon laboratoire, je laisse ma foi au vestiaire ».
À l’heure du scientisme et des fausses idoles médiatiques qui empoisonnent nos vies, la republication des textes censurés de Jean-Marc Sabatier est un antidote à la dictature du prêt à penser, aux contre-vérités et à l’obscurantisme. À lire absolument.
1. Cette censure s’exprime à travers le déréférencement des articles de Jean-Marc Sabatier publiés dans InfoduJour.