Des Famas en Syrie, preuve que la France arme les islamistes ?

Auteur:
 
Marc de Helle, édité par la rédaction
Publié le 30 août 2018 - 11:49
Mis à jour le 31 août 2018 - 18:09
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Beaucoup de Famas posés au sol.
Crédits
©Philippe Wojazer/Reuters
Des Famas en Syrie, la preuve que la France soutient les djihadistes? Pas si simple.
©Philippe Wojazer/Reuters
Le raisonnement est simple: la présence de fusils d'assaut Famas (très peu exportés) en zone irako-syrienne prouverait que la France arme tel ou tel groupe impliqué dans le conflit et principalement les islamistes. Marc de Helle, observateur de la prolifération des armements, dévoile pour France-Soir les ressorts de cette propagande issue des milieux proche du régime de Damas, de l'extrême droite et de la complosphère.

Ce sont assurément les fusils d'assaut Famas qui ont déclenché les plus vives polémiques à propos de l'implication française en Syrie. Ils sont apparus à quelques occasions en Syrie-Irak et ont parfois été confondus avec les fusils croates VHS qui ont la même apparence au premier abord, bien qu'il s'agisse d'armes très différentes.

La simple présence de Famas a souvent été interprétée comme une preuve du soutien direct de la France. Il est vrai que ce fusil d'assaut a été peu exporté et qu'il est facilement identifiable, mais les ventes d'armes de la France à des pays du Golfe et la présence militaire française au Moyen-Orient (Liban, Irak) viennent troubler l'apparente simplicité de la question.

La propagande et les erreurs ont aussi participé à la confusion autour de la présence des Famas dans les conflits du Proche-Orient. Les images de ces armes en Syrie-Irak ont été utilisés à de multiples reprises dans la propagande sur le conflit syrien et leur diffusion a pris une dimension idéologique considérable.

> Précautions méthodologiques:

On trouve des armes françaises en Syrie-Irak, mais leur présence chez l'un ou l'autre des belligérants ne constitue en rien une preuve solide de soutien. A titre d'exemple, prenons cette photo qui montre un combattant palestinien du Jihad Islamique armé d'un FN F2000 de fabrication belge:

La Belgique fournirait des armes "dernier cri" aux combattants palestiniens du Djihad Islamique? En réalité la BBC a tracé l'itinéraire de l'arme, depuis Herstal jusqu'à la Libye du colonel Kadhafi, puis dans l'opposition libyenne, puis chez un marchand d'armes du même pays, et chez les combattants palestiniens. Le fusil d'assaut belge est d'ailleurs présenté comme une arme française par les Palestiniens.

De même, un Famas est visible dans les mains d'un combattant palestinien dans une vidéo de 2015 tournée à Bethléem, il ne s'agit pas d'une preuve que la France arme la Palestine, mais plutôt un marqueur de l'intense circulation des armes dans un monde globalisé. Cet exemplaire est possiblement issu d'une prise au Liban, où la France est présente sous mandat de l'ONU au sein de la FMSB et de la FINUL depuis des années.

Famas, FAL et rebelle syrien:

La première image est la mieux connue, elle a été largement diffusée sur les réseaux sociaux pour montrer le prétendu soutien français aux islamistes, criminels et terroristes en Syrie. On y voit un homme portant un Famas, un FN FAL et une bande de munitions.

Notons que la bande de munitions est d'un calibre incompatible avec une arme individuelle. Le combattant exhibe aussi un FN FAL en plus du Famas: l'effet visuel est certes frappant mais il s'agit uniquement d'une photo posée. Rien n'indique non plus que le combattant soit un islamiste.

La première apparition de cette image remonte au moins au 12 octobre 2012, quand l'aide matérielle aux rebelles est encore balbutiante. L'image est postée sur le blog pro-régime Democratic Syria pour discréditer l'opposition au régime syrien mais ne mentionne à aucun moment l'islamisme.

L'année 2012 est importante sur le plan de l'islamisme en Syrie, notamment à partir de l'été avec le renforcement des salafistes syriens d'Ahrar al-Sham, l'arrivée de combattants étrangers (notamment du Maghreb) et le développement des premières formations djihadistes (al-Nosra, Katibat al-Muhajireen d'Omar al-Shishani, etc). L'Etat islamique existe alors uniquement en tant qu'Etat islamique d'Irak, il n'est proclamé Etat islamique en Irak et au Levant qu'à partir d'avril 2013.

L'auteur s'attaque à l'opposition syrienne en les associant à des criminels et des dégénérés, il est particulièrement virulent et montre des corps calcinés pour accompagner ses menaces à l'encontre des rebelles:

L'image sert un discours mensonger dès 2012. On la voit ensuite réapparaître dans la propagande sur le conflit syrien sous différentes formes, comme en août 2014 (l'EI s'est alors bien implanté en Syrie) sur Egalité et Réconciliation. L'image originale est récupérée, dé-contextualisée et falsifiée dans son utilisation.

Le texte de l'article est copié depuis le site Strategika51 et apparaît sur de multiples sites proches idéologiquement. On peine aussi à croire le nombre fantaisiste de 600 Famas en Syrie que l'auteur mentionne.

On retrouve la même rhétorique simpliste dans ce montage (les autres images sont analysées ci-dessous et ont aussi été falsifiées). Le montage est apparu initialement sur Twitter via le compte "Новороссия" (Novorossia, du nom de l'enclave pro-russe en Ukraine) ce qui montre que les réseaux pro-russes jouent un rôle important dans la désinformation.

Famas de Quneitra:

La seconde image du montage est tirée d'une vidéo du 18 janviers 2013. Elle ne montre pas non plus l'Etat islamique. La vidéo est tournée par un groupe rebelle de la région de Quneitra. La vidéo est toujours en ligne à ce jour (août 2018) et montre des soldats capturés, on n'y trouve aucun élément caractéristique de l'EI. Il s'agit d'un groupe composé de Circassiens du Golan: Jamaat Jund al-Kavkaz (JJaK).

Une seconde vidéo a été mise en ligne le même jour, sur la même chaîne Youtube (Golan Heights), elle montre le même combattant et son Famas équipé de lunette de visée:

Jamaat Jund al-Kavkaz est une formation islamiste mais ne peut en aucun cas être assimilé à l'Etat islamique. Il fusionne en 2014 avec un groupe opérant à Lattaquié, composé de Nord-Caucasiens pour former Ajnad al-Kavkaz. Théoriquement ils se revendiquent de l'Emirat du Caucase mais ils opèrent ensuite de manière indépendante (ils ont fait partie d'Ansar al-Sham qu'ils ont quitté en 2014 pour créer Ajnad al-Kavkaz en 2015). Ils sont ensuite proches d'al-Nosra, ils condamnent l'attaque de l'Etat islamique sur l'aéroport d'Istanbul en juin 2016, et récupèrent des combattants tchétchènes du groupe Junud al-Sham de Muslim Shishani qui se délite.

Depuis l'été 2017, le groupe est assez inactif: il s'est déclaré neutre dans le conflit entre Hayat Tahrir al-Cham et Ahrar al-Cham en juillet, puis dans celui entre le premier groupe et Junud al-Cham en février 2018. Il existe encore mais ne semble plus avoir d'activité militaire.

Quand ces vidéos sont publiées (2013) le groupe met en avant son ancrage local et n'a pas encore développé de liens forts avec les formations djihadistes. Ses combattants sont principalement originaires du village circassien de Bir Ajam dans la région de Quneitra. Les liens vers des pages Facebook montrent cela:

Dans les vidéos postérieures le groupe est plus influencé par le salafisme, mais ne peut en aucun cas être associé à l'Etat islamique comme dans le montage précédent. Il s'agit par ailleurs d'un groupe modeste qui comprend une grosse centaine de combattants, et un seul exemplaire de Famas est visible.

L'image du Famas de Quneitra est utilisée à des fins de propagande aux cotés des autres images de ce fusil d'assaut. Le 15 mai 2015 un post sur Twitter associe les deux images pour dénoncer les "takfiro-terroristes envahissant la Syrie" et la politique de "Sarkhollande". On retrouve tous les éléments de compte propagandiste: références nationalistes ("D'Artagnan", "Vercingetorix") et russes ("Camarade", drapeau russe).

En dépit de son impact limité, le tweet a été aimé par l'ambassade de Russie en France, et par d'autres utilisateurs vraisemblablement pro-russes comme "Eurasianist Bear":

Famas de l'Etat Islamique:

Les Famas présents de manière certaine chez l'Etat islamique sont très rares, trois occurrences ressortent cependant et montrent que le groupe dispose de quelques unes de ces armes.

Famas et Abou Muhammad al-Adnani:

La première image a été utilisée dans les montages de propagande étudiés ci- dessus, mais à la différence des autres elle montre de manière certaine l'Etat islamique en possession d'un fusil d'assaut français.

Le combattant en arrière-plan tient un FAMAS F1 contre son torse. Au premier plan, l'homme armé d'une AK-74M est Abou Muhammad al-Adnani. Il s'agit d'une figure importante: ancien porte-parole de l'Etat islamique, il est tué en août 2016 par une frappe aérienne américaine près d'al-Bab.

L'image est issue de la communication de l'organisation terroriste, elle est visuellement frappante et on la retrouve ensuite sur plusieurs sites en dehors de la sphère djihadiste: à partir d'août 2014 sur des forums de discussion kurdes, puis en septembre sur Voltairenet, dans un article du complotiste pro-Assad Thierry Meyssan.

Thierry Meyssan est une figure historique du complotisme, proche de l'Iran, du régime syrien (il est basé à Damas) et de la "Dissidence" française (entretiens avec Alain Soral).

Tir au Famas:

La seconde image apparaît fin 2013, via Wassim Nasr (journaliste à France 24), malgré le peu de détails, la tenue du combattant coïncide avec les tenues des islamistes et l'EI et l'analyste est fiable. Il s'agit d'une des rares images où le Famas est peut-être utilisé au combat.

Famas de Zabadani et le Bataclan:

Un Famas apparaît dans cette photo de juillet 2015. Le bandeau indique que l'image a été prise dans la ville de Zabadani lors d'une "percée" contre les "Nousayriat" (terme utilisé par l'EI pour désigné les Alaouites, communauté de Bachar al-Assad) et le Hezbollah. En juillet 2015 un poster rend hommage à un combattant de l'Etat islamique tué à Zabadani. Début juillet, l'EI attaque à l'IED (engin explosif improvisé) un cadre du parti libanais juste au nord de Zabadani.

L'organisation djihadiste tenait aussi une poche située plus au Nord, sur la frontière libanaise, (Qalamoun Ouest). Des combattants ont pu combattre à Zabadani qui est alors assiégée par le régime. Le Famas est un F1 comme tous les autres, mais il est modifié avec un camouflage multicam atypique. Cet exemplaire a facilement pu arriver depuis le Liban où les fusils d'assaut français circulent sur le marché noir.

Ce qui fait l'originalité de l'image est qu'elle a été reprise à des fins de propagande dans un montage avec un policier français après l'attentat du Bataclan. Le montage est publié immédiatement le 13 novembre 2015.

"#ParisAttacks.. Ce qui fonctionne en Syrie fonctionne aussi en Europe. Arrêtez d'armer les rebelles", peut-on lire en légende.

La description de l'auteur permet d'apprécier les différents profils que l'on retrouve dans la propagande relative à la Syrie:

"Suisse, avec des origines arabes-levantines, syrien, étudiant, communiste, LGBT et énervé par la guerre américaine contre les Syriens".

> Erreurs d'identification:

Le Famas est une arme facile à identifier, mais l'armement français est souvent mal connu, d'où des confusions. Deux cas sont particulièrement intéressants à étudier.

VHS/FAMAS de Kirkouk:

Il existe de nombreuses confusions dans l'identification des Famas: le cas du journaliste allemand Björn Stritzel est significatif, il est loin d'être isolé. Le journaliste fait erreur à deux reprises et indique le 16 avril 2016 que l'Etat islamique a capturé un fusil d'assaut français des forces spéciales irakiennes à Daqouq (Sud de Kirkouk).

Même erreur le 22 mai 2016 en faisant référence à une vidéo de l'EI et à du matériel capturé sur des milices du Hashd. Il s'agit d'un autre exemplaire de VHS:

Dans les deux cas le "Famas" est en réalité un fusil VHS croate, fabriqué par HS Produkt. Les VHS sont largement présents en Syrie-Irak du fait d'une importante commande de l'armée irakienne:

Le Famas ressemble au VHS à cause de son architecture bullpup (chargeur à l'arrière de l'arme: plus compact et plus stable, moins ergonomique qu'un design classique) et de son imposante poignée de transport à l'avant. Les VHS sont cependant équipés de chargeurs translucides et ont un levier d'armement repliable qui les différencient des armes françaises (chargeur en acier et levier d'armement proéminent). Les modèles de Famas les plus courants sont le F1, le plus ancien, et le G2 qui dispose d'une poignée et d'un puits de chargeur améliorés.

Famas G2 et Dieudonné:

Un certain nombre d'intervenants qui traitent de la question connaissent peu ou mal le sujet et l'instrumentalisent, comme en atteste le dessin ci-dessous: il fait référence aux Famas G2 des terroristes mais aucune de ces armes n'a été aperçu en Syrie-Irak. Le parallèle avec Dieudonné permet aussi de rapprocher ce dessin de l'article d'Egalité et Réconciliation sur le plan idéologique (E&R est dirigée par Alain Soral, proche de Dieudonné).

Sur le plan de la méthode on observe la même absence de rigueur: ici l'auteur n'a pas recours à la falsification d'une image existante, mais bien à une falsification pure et simple de ce qu'est la réalité du conflit.

Famas de Zarqaoui:

Une image ancienne mais particulièrement intéressant est celle d'Abou Moussab al-Zarqaoui au sein de Jamaat al-Tawhid wal Jihad en 2006-2007. La photo est de basse résolution mais montrerait Zarqaoui avec une arme bullpup dont la silhouette est celle d'un FAMAS.

A l'époque les VHS-1 croates ne sont pas encore présents en Irak. Zarqaoui était aussi connu pour se mettre en scène avec des armes, comme lors de la fameuse séquence de tir à la mitrailleuse. Le Famas est une arme rare et constituerait un trophée prisé.

Famas Kurdes:

Les fusils d'assaut français apparaissent aussi chez les Kurdes dans deux images de septembre et décembre 2014. Si la France soutient les combattants kurdes par le biais de livraisons de matériel, les Famas ne semblent pas faire partie de ces livraisons. L'Allemagne à livré des fusils H&K G36 et G3, des AK ont aussi été envoyés par des pays européens, mais rien concernant les Famas et la France.

La France ne produit plus d'armes légères ni de munitions de petit calibre et les fusils restants sont utilisés par les forces armées françaises. La présence des Famas est donc issue du marché noir, ou plus marginalement de captures et d'échanges informels/involontaires entre les instructeurs français et les combattants kurdes.

Famas des Tiger Forces/Sahabat:

Les Famas sont aussi présents du côté du régime de Damas, comme en atteste cette photo du 3 février 2017, qui n'a pas été reprise avec autant de vigueur que celles qui montrent des "terroristes". On voit sur cette photo Ali Muhanna, qui dirige le régiment Sahabat, avec un Famas. Ali Muhanna est un commandant controversé même au sein des forces du régime: la photo est publiée juste après une tentative d'assassinat. Le groupe Sahabat est proche des Tiger Forces (force d'élite syrienne) et du renseignement militaire, il opère dans la région de Tartous, et semble peu populaire.

 

> Filières d'approvisionnement:

Les Famas sont présents sur le marché noir en Irak, ce qui affaiblit définitivement toute affirmation selon laquelle la simple présence d'un vieux fusil d'assaut chez un groupe constituerait une preuve du soutien français. Par ailleurs la photo de Zarqaoui avec un Famas date de 2006-2007 et montre que des exemplaires du fusil sont déjà présents à l'époque.

Le modèle sur le marché noir n'a pas de chargeur et il s'agit d'un exemplaire au standard F1, le plus ancien. Un thread Quora propose une piste pour la présence de Famas en zone syro-irakienne: selon l'auteur (qui serait un américain vétéran de l'invasion de l'Irak en 2003) des Marines auraient trouvé un lot de ces armes sans chargeur en Irak, après que les troupes irakiennes aient capturé une unité de reconnaissance française en 1991. L'hypothèse, si elle est vraie, est invérifiable.

Les Famas sont aussi présents en Afghanistan, après l'incident d'Uzbin (18 août 2008, 10 soldats français sont tués) des photos montrant les Talibans en possession de matériel capturé ont été publiées. On y retrouve plusieurs fusils d'assaut (quatre auraient été capturés). Si l'Afghanistan est éloigné de la zone syro-irakienne, quelques échanges ont peut-être eu lieu au gré des insurrections et des changements d'alliances.

Le Liban reste la filière la plus probable pour les Famas, le marché noir est particulièrement actif dans le pays, et l'armée française était déployée au Liban dès les années 1980. Le Liban sert de plaque tournante au commerce des armes dans la région et entretient des liens forts avec l'Irak. En 2007 une Kalashnikov coûtait 800 dollars et un fusil d'assaut français "neuf" coûtait 3.700 dollars. Des Glock irakiens seraient aussi arrivés sur le marché (1.000 dollars), signe des échanges entre Irak et Liban.

> Conclusion:

Les Famas sont présents en Syrie-Irak, on en recense un petit nombre éparpillé entre de nombreuses factions: chez les Kurdes, dans les rangs du régime, chez les rebelles islamistes, chez les djihadistes, etc... Ils viennent logiquement du Liban, et d'Irak dans une moindre mesure. Ils sont souvent entre les mains d'officiers ce qui montre qu'ils sont considérés comme des armes prestigieuses.

Dans ce contexte, difficile d'avancer des thèses fracassantes sur l'armement des djihadistes par la France: on observe des Famas dans la région avant le début du conflit syrien, les apparitions de ces fusils d'assaut restent irrégulières, peu nombreuses et dispersées entre de nombreux groupes. On n'observe pas d'augmentation soudaine de leur présence (à l'inverse du matériel croate et serbe en 2013).

L'ignorance et l'idéologie sont à l'origine de nombreuses erreurs à propos de l'armement français en Syrie-Irak. Les réseaux nationalistes pro-russes et pro-Damas (Egalité & Reconciliation, Thierry Meyssan, Novorossia, activistes sur Twitter) sont particulièrement actifs dans la désinformation relative aux FAMAS pour des motifs idéologiques. Cependant les djihadistes sont dans leur immense majorité armés de matériel soviétique et russe, parfois moderne comme les AK-74M et les T-90 sans que personne ne soupçonne la Russie de fournir des armes aux djihadistes.

> Merci à Matteo Puxton pour les précieuses informations fournies

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