Inde : un pigeon venu du Pakistan et porteur d'un message menaçant arrêté par la police
Un pigeon a été arrêté, dimanche 2, près de la frontière militarisée du Cachemire entre l'Inde et le Pakistan avec un message de menace accroché à la pâte a révélé The Times Of India. Le pigeon a été récupéré dans la ville de Pathankok au Pendjab indien. Sur le mot accroché à sa patte il était inscrit "Modi, nous ne sommes plus les mêmes personnes qu'en 1971. Maintenant chaque enfant est prêt à combattre l'Inde". Ce mot écrit en ourdou, la langue officielle du Pakistan était destiné à Narendra Modi, le Premier ministre de l'Inde. En 1971, une guerre ouverte entre le Pakistan et l'Inde éclate et aboutit en décembre de cette même année la création du Bangladesh. Elle est la dernière guerre officielle entre les deux pays.
La police indienne a alors placé ce pigeon en détention. Loin d'être un canular, cette arrestation intervient alors que les tensions entre les deux pays dans la région du Cachemire s'intensifient.
Dans cette ville de Pathankok, en janvier dernier, une attaque d'insurgés pakistanais avait fait sept morts parmi l'armée indienne. Ce n'est pas la première fois que l'Inde accuse le Pakistan d'utiliser des volatiles afin de faire passer des messages. Déjà en mai de l'année précédente, un pigeon avec un numéro de téléphone pakistanais tatoué sur les ailes avait été arrêté, une technique donc qui ne semble pas nouvelle pour le Pakistan.
Les deux nations sont en possession de l'arme nucléaire et les tensions actives entre les deux pays ne vont que raviver la peur de voir une guerre se mettre en place. Les deux pays poursuivent sporadiquement les hostilités pour s'approprier la région du Cachemire. Au mois de septembre dernier, une base militaire indienne située à Uri a été victime d'une attaque faisant au moins 17 morts parmi les soldats.
Militairement plus puissante que le Pakistan, l'Inde vient de conclure un contrat de 36 Rafale pour un contrat d'un peu plus de sept milliards d'euros avec la France.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.