L'enquête sur la mort du chanteur Prince relancée : des médicaments contrefaits découverts à son domicile
L’enquête sur la mort du chanteur Prince avance, et vient de connaître un rebondissement. L’autopsie pratiquée sur le corps de l’artiste avait révélé la présence de fentanyl, un antidouleur synthétique cinquante fois plus puissant que l’héroïne. La molécule avait sûrement provoqué la mort de Prince, via une overdose médicamenteuse accidentelle, l’homme ayant justement développé depuis plusieurs années une addiction aux médicaments.
Le Star Tribune, le quotidien local de la région de Minneapolis où est mort Prince, vient de dévoiler que les enquêteurs ont retrouvé au domicile du chanteur des pilules contrefaites. Présentées comme de l’hydrocodone, un opioïde semi-synthétique utilisé comme un analgésique, ces cachets étaient bien en réalité du fentanyl, selon toute vraisemblance celui que Prince a ingéré.
Une découverte qui pourrait laisser penser que Prince est mort en prenant une substance en ayant été trompé sur la nature du médicament qu’il pensait s’administrer. Une méprise qui l'aurait poussé à consommer une dose mortelle de fentanyl. Reste à savoir comment l’interprète de Purple Rain et de Kiss s’est procuré ces pilules illégalement.
Le chanteur, Prince Rogers Nelson de son vrai nom, avait été retrouvé mort le 21 avril 2016 dans un des ascenseurs de sa résidence de Paisley Park, à Chanhassen, dans le Minnesota, où se situaient également ses studios d'enregistrements. Quelques jours avant sa mort, Prince avait déjà été traité en urgence pour une overdose médicamenteuse au Percocet, un autre opiacé. Travailleur infatigable, au risque selon les proches d’y avoir laissé sa santé, l’artiste avait sorti (de son vivant du moins) une trentaine d’albums et se produisait encore régulièrement en concert, le dernier le 14 avril à Atlanta, une semaine avant sa mort.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.